David a bien terrassé Goliath ! La candidature du petit Maroc pourrait bien surclasser celle du géant à trois têtes. La tendance se renverse et le favori d'hier n'est pas forcément celui de demain, le soutien des fédérations à la candidature du trio nord-americain à l'organisation de la Coupe du monde 2026 est plus mitigé que prévu, avec des estimations des votes plutôt favorables au Maroc, estime le média étasunien ESPN. Le Maroc ne menace pas seulement la candidature nord-américaine mais la bat largement apprend ESPN de plusieurs membres de la FIFA. Les Etats-Unis ne participeront pas à la Coupe du monde en Russie cet été, mais le tournoi de 2026 en Amérique du Nord a toujours été considéré comme une consolation importante. Cependant et à un peu plus de trois mois avant le Congrès de la FIFA au cours duquel les 211 nations membres voteront pour l'une des deux candidatures, le doute s'installe du côté du trio américain alors que la confiance marocaine n'a jamais été aussi forte. Pour le pays de l'Oncle Sam, perdre serait difficile à digérer alors que sa candidature commune avec le Mexique et le Canada partait largement favorite face au représentant du continent africain, le Maroc et sa petite population de 33 millions d'individus, qui se présente seul pour relever le défi d'organiser le premier Mondial à 48 nations. Pourtant, les dernières estimations confirme que le Rroyaume Chérifien est en pôle position pour accueillir le Mondial 2026. Un officiel qui est en contact régulier avec toutes les confédérations continentales estime que le Maroc a le soutien d'une grande partie de l'Asie et de l'Amérique du Sud, ainsi que de son continent l'Afrique dont le soutien est total, sans oublier celui des pays arabo-musulmans qui entretiennent d'excellentes relations avec le Maroc. Ce qui lui permettrait d'obtenir au moins les 104 voix nécessaires, précise la source américaine qui rappelle au passage que les quatre pays candidats ne peuvent pas voter. D'autres officiels s'interrogent sur la répartition du Maroc, affirmant que la candidature nord-américaine pourrait l'emporter à condition de récolter les votes de tous les pays des Amériques, l'Océanie ainsi que la majeure partie de l'Europe et le reste de l'Asie qui doit se résumer au Japon et à la Corée du Sud. Quoi qu'il en soit et malgré l'apparente disparité entre les deux candidatures en terme de ressources et d'infrastructures, on ne peut pas non plus nier que la course est loin d'être gagnée d'avance pour le trio américain, conclut ESPN. Sunil Gulati, l'ancien président de US Soccer qui dirige la candidature nord-américaine, a refusé de discuter des détails concernant le soutien, mais il a déclaré dans une interview qu'il serait stupide de la part de quiconque d'assumer quoi que ce soit sur le résultat. "Nous n'avons jamais rien pris pour acquis dans ce processus", a déclaré Sunil Gulati, président du comité d'organisation américain. "Nous comprenons que dans une élection compétitive, beaucoup de choses différentes interviennent dans une décision." poursuit-il.