Dans le combat de David contre Goliath opposant le Maroc au trio USA-Canada-Mexique, beaucoup donnent les Nord-américains gagnants. Mais pour le Chicago Tribune, rien n'est joué. Le 13 juin 2018, l'on connaîtra le ou les pays organisateur du Mondial 2026. Avec les pays européens et asiatiques inéligibles, ainsi que l'Amérique du Sud qui attend 2030, les candidatures opposent principalement d'un côté, le Maroc, et de l'autre, le trio nord-américain composé des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. Dans ce combat de David contre Goliath, nombreux sont ceux qui pensent que les Nord-américains l'emporteront. Et ces personnes n'auraient pas totalement tort, quand on voit l'arsenal infrastructurel combiné à l'expérience des trois pays dans l'organisation d'événement de grande envergure: Coupe du monde, JO, etc. En face, le Maroc, qui a déjà déposé 4 candidatures (1994, 1998, 2006 et 2010), a abrité une Coupe d'Afrique des nations (CAN 1988) et deux Coupes du monde des clubs en 2013 et 2014. Mais le match n'est pas joué d'avance pour autant. Et c'est un géant médiatique du pays de l'Oncle Sam qui le dit. En effet, pour le Chicago Tribune, la candidature de l'Amérique du Nord pourrait pâtir de la popularité déclinante des Etats-Unis dans le monde. «En coulisses, les personnes proches du dossier trinational craignent que plusieurs pays membres de la Fifa – et par extension, les blocs d'électeurs continentaux – penchent vers le Maroc», écrit le journal. «Les raisons de cette crainte, continue le Chicago Tribune, sont liées au déclin rapide de la popularité des Etats-unis à travers le monde et, dans une moindre mesure, au fait que le système judiciaire américain avait pris les devants dans les affaires des scandales de la Fifa». Même si ces dénonciations ont permis de laver l'honneur de l'instance dirigeante du football mondial, le rôle agressif du gouvernement américain ne semble pas faire l'unanimité. De son côté, le président de la fédération américaine de football Sunil Gulati promet de «monter un dossier très solide». «Ce ne sera pas un programme informatique qui va désigner la meilleure candidature. Alors nous devons faire campagne», a-t-il ajouté, cité par le Chicago Tribune. Par le passé, les 24 membres du Comité exécutif de la Fifa désignaient l'organisateur de la Coupe du monde, mais après des réformes, le vote est désormais ouvert à tous les pays membres de l'organisation. La date limite pour la finalisation des candidatures est le 16 mars prochain. Si aucune n'est retenue, les 37 membres du Conseil de la Fifa rouvriront les candidatures aux pays de tous les continents. Le 13 juin 2018, l'on connaîtra le ou les pays organisateur du Mondial 2026. Avec les pays européens et asiatiques inéligibles, ainsi que l'Amérique du Sud qui attend 2030, les candidatures opposent principalement d'un côté, le Maroc, et de l'autre, le trio nord-américain composé des Etats-Unis, du Canada et du Mexique. Dans ce combat de David contre Goliath, nombreux sont ceux qui pensent que les Nord-américains l'emporteront. Et ces personnes n'auraient pas totalement tort, quand on voit l'arsenal infrastructurel combiné à l'expérience des trois pays dans l'organisation d'événement de grande envergure: Coupe du monde, JO, etc. En face, le Maroc, qui a déjà déposé 4 candidatures (1994, 1998, 2006 et 2010), a abrité une Coupe d'Afrique des nations (CAN 1988) et deux Coupes du monde des clubs en 2013 et 2014. Mais le match n'est pas joué d'avance pour autant. Et c'est un géant médiatique du pays de l'Oncle Sam qui le dit. En effet, pour le Chicago Tribune, la candidature de l'Amérique du Nord pourrait pâtir de la popularité déclinante des Etats-Unis dans le monde. «En coulisses, les personnes proches du dossier trinational craignent que plusieurs pays membres de la Fifa – et par extension, les blocs d'électeurs continentaux – penchent vers le Maroc», écrit le journal. «Les raisons de cette crainte, continue le Chicago Tribune, sont liées au déclin rapide de la popularité des Etats-unis à travers le monde et, dans une moindre mesure, au fait que le système judiciaire américain avait pris les devants dans les affaires des scandales de la Fifa». Même si ces dénonciations ont permis de laver l'honneur de l'instance dirigeante du football mondial, le rôle agressif du gouvernement américain ne semble pas faire l'unanimité. De son côté, le président de la fédération américaine de football Sunil Gulati promet de «monter un dossier très solide». «Ce ne sera pas un programme informatique qui va désigner la meilleure candidature. Alors nous devons faire campagne», a-t-il ajouté, cité par le Chicago Tribune. Par le passé, les 24 membres du Comité exécutif de la Fifa désignaient l'organisateur de la Coupe du monde, mais après des réformes, le vote est désormais ouvert à tous les pays membres de l'organisation. La date limite pour la finalisation des candidatures est le 16 mars prochain. Si aucune n'est retenue, les 37 membres du Conseil de la Fifa rouvriront les candidatures aux pays de tous les continents.