La France soutiendra le Maroc Dans leur grande majorité, les fédérations européennes sont plus séduites par la candidature marocaine, qui se veut celle d'un continent et sera soutenue par la Confédération africaine de football.
Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, votera d'ailleurs en faveur du Maroc pour des raisons historiques, politiques et économiques. « Nous avons un pays à taille humaine, une heure de vol sépare les stades les plus éloignés, il n'y a qu'un seul fuseau horaire pour tout le territoire et nous disposons d'une excellente connectivité autoroutière et aéroportuaire », développe Moulay Hafid Elalamy, président du comité de candidature et ministre de l'industrie du Maroc. « Le plan de stades intègre cinq enceintes existantes qui seront mises à niveau, ainsi que trois stades ultramodernes en projet, comme le Grand Stade de Casablanca avec ses 93 000 places », ajoute le patron de la candidature marocaine. Pour les six stades supplémentaires requis par la FIFA, le royaume privilégierait le « concept révolutionnaire de stade modulaire », dont la taille peut être réduite après la compétition. La seule Coupe du monde de l'histoire sur le continent a laissé en héritage à l'Afrique du Sud des enceintes trop grandes, inutilisées et dont les coûts d'entretien dépassent largement les recettes.Un attelage Mexique-Etats-Unis, malgré Trump Grands perdants du vote de 2010 face au Qatar (par 14 voix contre 8), les Etats-Unis ont vécu ce revers comme « un pas en arrière », comme le reconnaît Sunil Gulati, architecte de la candidature nord-américaine et qui vient de démissionner de la présidence de son comité. Le scrutin pour le Mondial 2026 a ainsi des airs de revanche, même si le projet est différent. La candidature commune est considérée comme un handicap par l'ancien président Sepp Blatter, partisan « par principe » du dossier marocain, compte tenu de « la très difficile organisation conjointe du Mondial 2002 par la Corée du Sud et le Japon ». La triple organisation, argue Sunil Gulati, faciliterait toutefois l'organisation d'un tournoi élargi : la Coupe du monde réunira pour la première fois 48 équipes – contre 32 aujourd'hui – qui disputeront 80 matchs (contre 64). La FIFA table sur une hausse du chiffre d'affaires de 600 millions d'euros grâce à ce format élargi voulu par son président, Gianni Infantino. « Cette collaboration historique entre trois pays signifie que nous pouvons respecter les nouvelles exigences de ce nouveau format et même faire mieux, et ainsi aider la FIFA à tirer le meilleur parti de ces nouvelles possibilités avec un faible risque opérationnel, assure M. Gulati, toujours membre du gouvernement de la FIFA. Les infrastructures que nous avons déjà en place en sont la base. L'Amérique du Nord abrite les stades les plus grands, les plus écologiques et les plus technologiquement avancés du monde. » Pour convaincre les électeurs, M. Gulati rappelle les « treize compétitions de la FIFA » déjà organisées par le trio nord-américain et l'héritage du Mondial 1994 aux Etats-Unis. Sur un plan géopolitique, les relations conflictuelles entre Washington et Mexico et la figure clivante du président américain, Donald Trump, ne risquent-elles pas de dissuader certains pays de voter pour le trio ? « Je suis confiant dans le fait que les votants se décideront sur la base des mérites de notre candidature et non pas en fonction de la politique du moment », balaye Sunil Gulati.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/football/article/2018/03/16/coupe-du-monde-2026-le-football-mondial-hesite-entre-le-maroc-et-un-trio-americain_5271825_1616938.html#YbM17D3ZRuRsVFi5.99 Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, votera d'ailleurs en faveur du Maroc pour des raisons historiques, politiques et économiques. « Nous avons un pays à taille humaine, une heure de vol sépare les stades les plus éloignés, il n'y a qu'un seul fuseau horaire pour tout le territoire et nous disposons d'une excellente connectivité autoroutière et aéroportuaire », développe Moulay Hafid Elalamy, président du comité de candidature et ministre de l'industrie du Maroc. « Le plan de stades intègre cinq enceintes existantes qui seront mises à niveau, ainsi que trois stades ultramodernes en projet, comme le Grand Stade de Casablanca avec ses 93 000 places », ajoute le patron de la candidature marocaine. Pour les six stades supplémentaires requis par la FIFA, le royaume privilégierait le « concept révolutionnaire de stade modulaire », dont la taille peut être réduite après la compétition. La seule Coupe du monde de l'histoire sur le continent a laissé en héritage à l'Afrique du Sud des enceintes trop grandes, inutilisées et dont les coûts d'entretien dépassent largement les recettes.Un attelage Mexique-Etats-Unis, malgré Trump Grands perdants du vote de 2010 face au Qatar (par 14 voix contre 8), les Etats-Unis ont vécu ce revers comme « un pas en arrière », comme le reconnaît Sunil Gulati, architecte de la candidature nord-américaine et qui vient de démissionner de la présidence de son comité. Le scrutin pour le Mondial 2026 a ainsi des airs de revanche, même si le projet est différent. La candidature commune est considérée comme un handicap par l'ancien président Sepp Blatter, partisan « par principe » du dossier marocain, compte tenu de « la très difficile organisation conjointe du Mondial 2002 par la Corée du Sud et le Japon ». La triple organisation, argue Sunil Gulati, faciliterait toutefois l'organisation d'un tournoi élargi : la Coupe du monde réunira pour la première fois 48 équipes – contre 32 aujourd'hui – qui disputeront 80 matchs (contre 64). La FIFA table sur une hausse du chiffre d'affaires de 600 millions d'euros grâce à ce format élargi voulu par son président, Gianni Infantino. « Cette collaboration historique entre trois pays signifie que nous pouvons respecter les nouvelles exigences de ce nouveau format et même faire mieux, et ainsi aider la FIFA à tirer le meilleur parti de ces nouvelles possibilités avec un faible risque opérationnel, assure M. Gulati, toujours membre du gouvernement de la FIFA. Les infrastructures que nous avons déjà en place en sont la base. L'Amérique du Nord abrite les stades les plus grands, les plus écologiques et les plus technologiquement avancés du monde. » Pour convaincre les électeurs, M. Gulati rappelle les « treize compétitions de la FIFA » déjà organisées par le trio nord-américain et l'héritage du Mondial 1994 aux Etats-Unis. Sur un plan géopolitique, les relations conflictuelles entre Washington et Mexico et la figure clivante du président américain, Donald Trump, ne risquent-elles pas de dissuader certains pays de voter pour le trio ? « Je suis confiant dans le fait que les votants se décideront sur la base des mérites de notre candidature et non pas en fonction de la politique du moment », balaye Sunil Gulati.
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