Dans la famille Acariès, il y avait Louis, le champion, Michel, le promoteur. Aujourd'hui, il y a Sébastien, fils du second, qui a repris le flambeau, même si son père n'est jamais très loin. Et le jeune organisateur se devait de faire briller Marseille, ville de ses racines (les Acariès sont de la Rose). Mais la partie n'est pas simple. Le noble art, florissant pendant des décennies, a piqué du nez au Palais des Sports. Où le dernier championnat du monde remonte à dix ans. Pour renouer avec un passé prestigieux, Acariès a essayé de monter un plateau de dimension mondiale avec... un speaker de renom, l'Américain Jimmy Lennon (et une pesée au Vélodrome). À l'affiche le 24 mars, présentée hier, le championnat du monde des lourds-légers WBA entre Arsen Goulamirian et le Belge, d'origine ivoirienne, Ryad Mehry. La catégorie (90,7 kg) n'a jamais été la plus excitante. Oui mais voilà, Acariès opposera deux hommes invaincus : 22 victoires (dont 14 KO) pour le Français, 24 (dont 20 KO) pour son adversaire. Une frappe lourde pour les deux (normal dans la catégorie) mais une meilleure science du ring pour le Belge. Mais le gala du Palais des Sports ne sera pas qu'une affaire de ceintures "Je m'occupe de Goulamirian depuis plus de trois ans, explique Sébastien. C'est un boxeur dur mais il manquait un peu de technique. On l'a mis entre les mains d'un grand entraîneur aux USA, Abel Sanchez, avec qui il a acquis de la technique, de la puissance, d'autant plus qu'il s'entraîne en altitude. On aura une opposition de style. Je pense qu'on ne sera pas loin du combat de l'année." Deuxième grand rendez-vous, chez les super-welters (69 kg), le combat entre un autre Français, Michel Soro (31 victoires, 2 défaites) et l'Américain John Vera (invaincu en 18 combats) avec un titre mondial WBA "par intérim" en jeu. Autrement dit, les deux hommes s'affronteront dans le cadre d'une demi-finale mondiale. "Ensuite, explique Sébastien Acariès, le vainqueur affrontera le vainqueur du championnat du monde entre l'Argentin Castano et le Français Vitu qui aura lieu le 10 mars. Le combat se fera dans les 120 jours qui suivent." Mais le gala du Palais des Sports ne sera pas qu'une affaire de ceintures. Il y aura des combats sans enjeu, avec des boxeurs promis à un très brillant avenir. Louis Touttin par exemple, un super-moyen (76 kg) de 21 ans qui a gagné ses 9 combats (8 avant la limite). "Il frappe, il est technique, assure Acariès. Il lui manque seulement l'expérience." Enfin, Le public marseillais (auquel se joindra Belmondo) suivra le Marocain Mohamed Rabii, champion du monde amateur 2015 et médaille de bronze à Rio, que le promoteur compare à... Oscar de la Hoya. Une attraction dans cette réunion que Claude Argy, patron du Palais des Sports, considère "comme un cadeau pour les 30 ans du Palais et une renaissance du noble art." Le 24 mars : championnat du monde des lourds-légers WBA, au Palais des Sports. Places à partir de 20€. La Provence Et le jeune organisateur se devait de faire briller Marseille, ville de ses racines (les Acariès sont de la Rose). Mais la partie n'est pas simple. Le noble art, florissant pendant des décennies, a piqué du nez au Palais des Sports. Où le dernier championnat du monde remonte à dix ans. Pour renouer avec un passé prestigieux, Acariès a essayé de monter un plateau de dimension mondiale avec... un speaker de renom, l'Américain Jimmy Lennon (et une pesée au Vélodrome). À l'affiche le 24 mars, présentée hier, le championnat du monde des lourds-légers WBA entre Arsen Goulamirian et le Belge, d'origine ivoirienne, Ryad Mehry. La catégorie (90,7 kg) n'a jamais été la plus excitante. Oui mais voilà, Acariès opposera deux hommes invaincus : 22 victoires (dont 14 KO) pour le Français, 24 (dont 20 KO) pour son adversaire. Une frappe lourde pour les deux (normal dans la catégorie) mais une meilleure science du ring pour le Belge. Mais le gala du Palais des Sports ne sera pas qu'une affaire de ceintures "Je m'occupe de Goulamirian depuis plus de trois ans, explique Sébastien. C'est un boxeur dur mais il manquait un peu de technique. On l'a mis entre les mains d'un grand entraîneur aux USA, Abel Sanchez, avec qui il a acquis de la technique, de la puissance, d'autant plus qu'il s'entraîne en altitude. On aura une opposition de style. Je pense qu'on ne sera pas loin du combat de l'année." Deuxième grand rendez-vous, chez les super-welters (69 kg), le combat entre un autre Français, Michel Soro (31 victoires, 2 défaites) et l'Américain John Vera (invaincu en 18 combats) avec un titre mondial WBA "par intérim" en jeu. Autrement dit, les deux hommes s'affronteront dans le cadre d'une demi-finale mondiale. "Ensuite, explique Sébastien Acariès, le vainqueur affrontera le vainqueur du championnat du monde entre l'Argentin Castano et le Français Vitu qui aura lieu le 10 mars. Le combat se fera dans les 120 jours qui suivent." Mais le gala du Palais des Sports ne sera pas qu'une affaire de ceintures. Il y aura des combats sans enjeu, avec des boxeurs promis à un très brillant avenir. Louis Touttin par exemple, un super-moyen (76 kg) de 21 ans qui a gagné ses 9 combats (8 avant la limite). "Il frappe, il est technique, assure Acariès. Il lui manque seulement l'expérience." Enfin, Le public marseillais (auquel se joindra Belmondo) suivra le Marocain Mohamed Rabii, champion du monde amateur 2015 et médaille de bronze à Rio, que le promoteur compare à... Oscar de la Hoya. Une attraction dans cette réunion que Claude Argy, patron du Palais des Sports, considère "comme un cadeau pour les 30 ans du Palais et une renaissance du noble art." Le 24 mars : championnat du monde des lourds-légers WBA, au Palais des Sports. Places à partir de 20€. La Provence