Il y a un an, la planète foot était en émoi à la suite suite de l'accident cardiovasculaire dont était victime Rigobert Song. L'ex-capitaine des Lions indomptables du Cameroun n'a eu la vie sauve que grâce à une prise en charge immédiate et une évacuation sanitaire en France où il a passé six mois en soins intensifs. Retourné dans son pays, l'ancien défenseur de Liverpool, en Angleterre, a repris son poste d'entraîneur national des A', poste qui lui avait été confié peu avant sa chute. La mine et la physionomie de « Rigo» ne laissent percevoir aucun indice de la douloureuse étape qu'il a traversée. Debout sur ses jambes durant toutes les séances d'entraînement de son équipe, « le grand capitaine » semble n'avoir pas subi de séquelle. « Je ne doute pas de ma bonne forme. J'ai eu toutes les autorisations médicales pour reprendre la route des stades. Ça fait un bon bout de temps que je travaille avec mon groupe et je le tiens sans aucun souci. Il y a quelques mois je disais que j'étais à 80% de ma forme normale. Aujourd'hui j'avoisine 90%. Et je crois que le 19 janvier au Maroc lors de mon premier match du CHAN face à l'Angola, je serai à 100% », rigole-t-il. En route vers cette 5e édition du Championnat d'Afrique des nations, à laquelle presque personne ne l'aurait prédestiné, sa première envie est de remercier tous ceux qui lui ont apporté leur soutien durant son escale entre vie et mort, à travers une belle participation à la compétition. « La mobilisation était incroyable. Aujourd'hui, malgré ma riche carrière de footballeur, j'ai l'impression d'être redevable envers le monde entier. C'est pourquoi revenir du CHAN avec une participation honorable, ou, dans le meilleur des cas, avec le trophée, serait une victoire pour moi et pour tous ceux qui en Afrique ou dans le monde m'ont de près ou de loin secouru », affirme-t-il d'une voix passionnée. Un mal pouvant cacher une bonne nouvelle, son accident cardiovasculaire lui aura permis de tester sa cote de popularité. « Je ne me savais pas aussi célèbre que ça ! Après cette maladie, les images que j'ai regardées, et les témoignages que je reçois encore me font comprendre que je suis quelqu'un de très important. Je n'en étais pas suffisamment conscient il y a un an. Vraiment le football m'a tout apporté », reconnaît-il. Hier footballeur de haut niveau, reconverti dans l'entraînement aujourd'hui, le vainqueur des CAN 2000 et 2002, ne pose aucune limite à ses ambitions. « Mon rêve c'est de gagner des titres. Ce fut mon rêve en tant que joueur. J'en ai eu Dieu merci, et maintenant que je suis encadreur je remets ça. Tout comme mon vœu est de permettre aux enfants que j'ai sous la main de croire en eux et en l'avenir ». L'avenir immédiat étant donc le CHAN Total, Maroc 2018, l'ancien pensionnaire du RC Lens en France, rôde son effectif à travers deux séances d'entraînement chaque jour. « Je suis satisfait de mon groupe. Après Yaoundé, nous irons au Maroc pour affronter des équipes qui ne figurent pas dans notre poule. Notre ambition est de faire mieux que les autres éditions, c'est à dire aller au-delà des quarts de finale. » Pour Rigobert Song, le CHAN est loin d'être une compétition de seconde zone. « C'est vrai que je vais le découvrir en tant qu'acteur acteur, mais je le connaissais déjà comme téléspectateur. C'est une compétition qui prend du volume. On se rend compte aujourd'hui que le niveau du football africain a beaucoup évolué. Il y a du potentiel, il y a des joueurs qui méritent d'avoir une chance dans de grandes sélections. C'est pourquoi le CHAN est une compétition très sérieuse. Je loue ceux qui ont eu l'idée de créer une telle compétition. Et ceux qui ont la charge de l'organiser ». L'ex-capitaine des Lions indomptables du Cameroun n'a eu la vie sauve que grâce à une prise en charge immédiate et une évacuation sanitaire en France où il a passé six mois en soins intensifs. Retourné dans son pays, l'ancien défenseur de Liverpool, en Angleterre, a repris son poste d'entraîneur national des A', poste qui lui avait été confié peu avant sa chute. La mine et la physionomie de « Rigo» ne laissent percevoir aucun indice de la douloureuse étape qu'il a traversée. Debout sur ses jambes durant toutes les séances d'entraînement de son équipe, « le grand capitaine » semble n'avoir pas subi de séquelle. « Je ne doute pas de ma bonne forme. J'ai eu toutes les autorisations médicales pour reprendre la route des stades. Ça fait un bon bout de temps que je travaille avec mon groupe et je le tiens sans aucun souci. Il y a quelques mois je disais que j'étais à 80% de ma forme normale. Aujourd'hui j'avoisine 90%. Et je crois que le 19 janvier au Maroc lors de mon premier match du CHAN face à l'Angola, je serai à 100% », rigole-t-il. En route vers cette 5e édition du Championnat d'Afrique des nations, à laquelle presque personne ne l'aurait prédestiné, sa première envie est de remercier tous ceux qui lui ont apporté leur soutien durant son escale entre vie et mort, à travers une belle participation à la compétition. « La mobilisation était incroyable. Aujourd'hui, malgré ma riche carrière de footballeur, j'ai l'impression d'être redevable envers le monde entier. C'est pourquoi revenir du CHAN avec une participation honorable, ou, dans le meilleur des cas, avec le trophée, serait une victoire pour moi et pour tous ceux qui en Afrique ou dans le monde m'ont de près ou de loin secouru », affirme-t-il d'une voix passionnée. Un mal pouvant cacher une bonne nouvelle, son accident cardiovasculaire lui aura permis de tester sa cote de popularité. « Je ne me savais pas aussi célèbre que ça ! Après cette maladie, les images que j'ai regardées, et les témoignages que je reçois encore me font comprendre que je suis quelqu'un de très important. Je n'en étais pas suffisamment conscient il y a un an. Vraiment le football m'a tout apporté », reconnaît-il. Hier footballeur de haut niveau, reconverti dans l'entraînement aujourd'hui, le vainqueur des CAN 2000 et 2002, ne pose aucune limite à ses ambitions. « Mon rêve c'est de gagner des titres. Ce fut mon rêve en tant que joueur. J'en ai eu Dieu merci, et maintenant que je suis encadreur je remets ça. Tout comme mon vœu est de permettre aux enfants que j'ai sous la main de croire en eux et en l'avenir ». L'avenir immédiat étant donc le CHAN Total, Maroc 2018, l'ancien pensionnaire du RC Lens en France, rôde son effectif à travers deux séances d'entraînement chaque jour. « Je suis satisfait de mon groupe. Après Yaoundé, nous irons au Maroc pour affronter des équipes qui ne figurent pas dans notre poule. Notre ambition est de faire mieux que les autres éditions, c'est à dire aller au-delà des quarts de finale. » Pour Rigobert Song, le CHAN est loin d'être une compétition de seconde zone. « C'est vrai que je vais le découvrir en tant qu'acteur acteur, mais je le connaissais déjà comme téléspectateur. C'est une compétition qui prend du volume. On se rend compte aujourd'hui que le niveau du football africain a beaucoup évolué. Il y a du potentiel, il y a des joueurs qui méritent d'avoir une chance dans de grandes sélections. C'est pourquoi le CHAN est une compétition très sérieuse. Je loue ceux qui ont eu l'idée de créer une telle compétition. Et ceux qui ont la charge de l'organiser ».