A lire l'interview de Mr Larguet DTN, réalisée par notre ami, le courageux Saïd Abazi (lire ici) qui ne fait pas dans la dentelle avec ses questions précises et sans détour, nous avons relevé que le Beach Soccer Marocain n'est pas un enfant légitime de La F.R.M.F... C'est donc un petit bâtard conçu ailleurs mais bénéficiant d'une importante allocation familiale sous forme de subsides diverses et variés qu'il perçoit à chaque rassemblement qu'il organise en utilisant le maillot national ! Saïd et ses deux points sur le ï a parfaitement raison, c'est de la pure sous-traitance dont le marché n'est pas ouvert à la concurrence puisque c'est une et une seule entreprise familiale qui vient au secours de la fédération pour combler un manque de compétence dans cette discipline ! On nous dit qu'ailleurs, le Beach Soccer dépend d'une fédération bien spécifique à lui, alors pourquoi la FRMF doit-elle s'en charger en donnant carte blanche à des individus qui pensent plus au profit matériel qu'ils peuvent tirer de leur investissement ? C'est du jamais vu, lu et entendu et nous étions loin d'imaginer qu'une sélection nationale, qui défend les couleurs de 40 millions de marocains, soit gérée et administrée par une famille au lieu de l'être par l'instance fédérale Et qu'on ne me dise pas que cette famille a le monopole de la compétence et du savoir faire ! C'est bien une bonne chose pour combattre le chômage des ex-joueurs de l'équipe nationale qui ont été largement et grassement récompensés pour le peu qu'ils ont donné à la nation. (Villa et Lagrimates ne suffisent pas ?). En se grattant le front un petit peu, on se demande que faut-il pour réussir ce sacré coup de génie sans effort particulier, certainement un sacré piston…C'est rassurant pour la suite pendant que les uns s'amusent, d'autres ramassent le pactole mais celui qui parle ou se scandalise, aura le nez cassé. C'est la règle et on vous épargne des noms d'oiseaux et des insultes dures à entendre, c'est aussi le tarif mais heureusement qu'on ne jette pas les récalcitrants dans les sables mouvants pour en finir définitivement. Quand on regarde dans le rétro, on constate que le père du futsal, Mr Jamaï Mohamed n'a pas eu la moindre chance de bénéficier de ce genre d'avantages, Lui qui à épuisé ses biens pour hisser le drapeau marocain plus haut, partout dans Le monde, il à été accepté à la fédération internationale du Futsal, mais pas par la FRMF. Il a été combattu et traîné devant la justice avec de fausses accusations pour être injustement condamné. Las du manque de reconnaissance, Jamai a quitté le pays pour s'installer aux USA... Hélas !