Walid Regragui a tenu une conférence de presse ce mardi matin, veille du match qui opposera les Lions de l'Atlas aux Bleus dans le cadre de la demi-finale de la Coupe du monde, Qatar 2022. Après la Belgique, le Canada, l'Espagne et le Portugal, les Lions de l'Atlas de Walid Regragui sont déterminés à poursuivre l'aventure en battant la France, Champion du monde en titre à afin d'accéder à la finale de la plus prestigieuse des compétitions. Walid Regragui a évoqué cette rencontre très spéciale pour lui et pour ses Lions de l'Atlas nés en France : "J'ai la double nationalité. C'est un honneur et un plaisir de jouer la France, mais ce n'est que du football. Moi jouer la France le Brésil, etc... Ce que je veux c'est juste me qualifier. Ce qui m'intéresse c'est gagner et jouer la meilleure équipe du monde." Ce mardi matin, Walid Regragui s'est présenté en conférence de presse pour aborder ce choc et répondre aux questions des journalistes autour de la rencontre. Contrairement aux autres adversaires de la France, Regragui a assuré qu'il n'y aura pas de plan pour contrer les assauts de Kylian Mbappé. "Hakimi connaît mieux que moi Mbappé. On ne va pas faire un plan anti-Mbappe. Car malheureusement, il n'y a pas que lui. Quand on connaît le niveau de Griezmann entre les lignes... Mais Hakimi est un grand champion donc je n'ai aucune inquiétude", a expliqué Walid Regragui. "On a beaucoup de blessés mais on récupère bien. On a un staff médical de haut niveau. On a souvent des bonnes nouvelles. Pour le moment, personne n'est OUT mais personne n'est IN. On attendra jusqu'à la dernière minute, comme d'habitude," a t-il souligné concernant la fraicheur physique des Lions de l'Atlas Optimiste, Regragui peut compter sur des joueurs surmotivés. "On veut aller en finale et gagner. On est prêts à tout pour arriver à cet objectif. On aura une énergie extraordinaire demain. Dire qu'on est satisfait d'avoir atteint les demi-finales, ça ne nous convient pas. Ça sera peut-être la seule chance de la gagner. On n'est pas fatigués, demain on va courir (...) On est en mission. On a une opportunité, je ne veux pas la gâcher. Je ne veux pas attendre 40 ans. Il y a des moments où il faut marquer son territoire, c'est le moment." Le patron de la tanière des Lions de l'Atlas a profité de l'occasion pour faire douter ses prochains adversaires. "La meilleure équipe de la compétition, le Brésil, est dehors et ne jouera pas les demi-finales. Alors on a faim bien sûr. Il faudra être fort pour nous sortir. On a confiance et on n'est pas fatigué, je le répète. On est peut-être fou qui sait... (...) On est venu changer les mentalités de notre continent. Si on est content d'être en demi, je ne serais pas content moi. Je veux être en finale. J'espère que la France ne nous respectera pas. Car ça sera difficile si c'est le cas." "On va jouer comme on sait le faire. Cette possession de balle, mais c'est extraordinaire comment ça vous fait rêver. 70% de possession et tu tires que 2 fois. Et les XG aussi, "on aurait dû gagner on avait 4 de XG !!". Nous on est là pour gagner, c'est tout (...) Je suis passé par là aussi. Pep Guardiola m'a rendu fou aussi. Mais c'est sûr que quand t'as De Bruyne ou Bernardo Silva, c'est sûr que tu as le ballon. La France m'a fait rêver en 2018 dans sa manière de jouer. Deschamps a compris comment fallait faire (...) Arrêtons avec les statistiques. Je vais demander à Gianni Infantino qu'il rajoute des points au-delà de 60% de possession. On tient un truc là. On avait 0,01% de chances de gagner la Coupe du monde au début du Mondial. On est à 12% maintenant ? Al Hamdoullilah alors». Il poursuit : «si la France nous laisse la possession, on va la prendre, mais je ne pense pas qu'ils la laisseront. Donc il faut qu'on sache comment les empêcher de tirer au but." Faire évoluer les mentalités, notamment africaines, est un objectif parmi d'autres quie Walid veut atteindre. "On représente le Maroc. On a une image à donner à l'international de notre pays. Si ce qu'on a pu véhiculer : notre culture, notre manière d'être avec nos mères, femmes etc..., c'est positif, alors c'est une bonne chose. Mais on veut représenter notre foot surtout. Le Maroc a toujours été un peuple respectueux. On est prêt à donner et on n'attend souvent rien en retour."