Walid Regragui s'est exprimé, en conférence de presse, sur les quarts de finale de la Coupe du monde 2022 qui opposera le Maroc au Portugal, samedi 10 décembre. Le coach des Lions de l'Atlas ne veut pas changer de discours et estime que son équipe sera difficile à battre, avec l'objectif de déjouer les pronostics et les statistiques. Interrogé sur la difficulté de battre le Portugal, considéré l'un des favoris, Walid Regragui a déclaré en conférence de presse que son équipe sera difficile à battre et que ses joueurs vont donner le maximum pour écrire à nouveau l'histoire. « A ce stade de la compétition tout le monde analyse tout le monde. Nous avons nos points faibles et on se focalise sur ce que l'on sait faire. On va essayer de mettre un plan en marche pour créer la surprise. On essaye de s'améliorer à chaque match. Le Portugal est le favori et nous sommes le petit caillou dans la chaussure. Mon discours ne va pas changer on va être compliqué à battre », a-t-il déclaré, avant d'évoquer le soutien du peuple arabe et africain. « On représente d'abord le peuple marocain et ensuite le peuple arabe et africain. On ressent toute l'énergie positive qui émane des supporters aussi bien arabes qu'africains », a ajouté le coach des Lions de l'Atlas. Concernant les blessures, Walid Regragui a déclaré que « lors du début de la compétition on a eu beaucoup de blessures, de malades. Tout le monde n'est pas à 100%. Nayef Aguerd, on va attendre demain pour trancher. Mais on a 26 joueurs, si on a un blessé, un autre entrera et donnera tout pour l'équipe. Dari, Banoun, Yamiq peuvent faire le job ». « Peu importe qui va rentrer on va donner le maximum et on n'aura pas d'excuse. Celui qui va rentrer donnera le maximum que ce soit Nayef Aguerd si il peut joueur ou un autre. Dans l'était d'esprit, les joueurs sont à 100% », ajoute-t-il. « L'euphorie est passée. Là on veut gagner contre le Portugal. Ce qu'on a fait c'est bien, mais aller plus loin c'est mieux. On est pas encore sur notre nuage, on n'a rien fait. On a juste déjoué quelques pronostics, des Xg et tous les trucs de Harvard .. », affirme le coach. Se disant heureux des retours sur le parcours des Lions de l'Atlas et du soutien des supporters, Regragui n'en oublie pas pour autant l'essentiel : la victoire avant tout. « La sélection doit rassembler tous les Marocains. A un moment, on était divisé. Si on a pu rassembler notre peuple autour du foot, c'est bien. C'est mieux que des trophées ou de l'argent. Mais on est pas venu que pour rendre des gens heureux. On veut gagner », tient-il à préciser. Concernant les critiques de certains médias sur la façon de jouer des Marocains face à l'Espagne, l'ancien du WAC a répondu : « On a beaucoup couru contre l'Espagne. On m'a critiqué car j'ai laissé le ballon à l'Espagne. Personne ne peut prendre la possession à cette équipe. Je n'ai pas compris les critiques de la presse européenne sur la manière de jouer du Maroc ». « Ils auraient préféré qu'on prenne la balle et qu'on pleure à la fin peut être. Demain, nous jouerons de la même façon mais on ne laissera pas le ballon totalement. On a notre plan pour les mettre en difficulté inchallah », a-t-il ajouté. Regragui a tenu à rappeler que le Maroc a affronté les nations les plus fortes de cette Coupe du monde et a réussi à faire la différence. Un discours fort pour effacer les doutes autour des chances du Mountakhab de venir à bout du Portugal. « On y va étape par étape. On veut rentrer dans l'histoire avec notre mentalité, nos qualités de jeu. C'est un beau challenge. On a affronté que des grosses équipes. Plus personne ne pourra parler sur nous après ça (...) On oublie pas d'où l'on vient. On est l'outsider. On est solide, pour marquer face à nous c'est compliqué. Et on a du talent offensivement. Le jour où on va s'enflammer dans cette compétition, on fera une erreur et on prendra la porte", conclut-il. Rendez-vous donc samedi 10 décembre à 16 heures.