Après une longue interruption due à la pandémie de Covid 19, les éliminatoires de la CAN 2022 vont reprendre en novembre prochain. C'est en substance ce qu'un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé ce 21 octobre 2020. À la suite de la première et la deuxième journée disputées au mois de novembre dernier, les 3e et 4e journées, qui étaient censées se tenir en mars, ont été reprogrammées du 9 au 17 novembre, selon le communiqué de la CAF. Les 5e et 6e journées sont prévues du 22 au 30 mars 2021. Les Lions de l'Atlas du Maroc vont rivaliser d'adresses avec les Fauves de Centrafrique dans une double confrontation comptant pour la poule E des éliminatoires de la CAN 2021. La première manche serait délocalisée au Cameroun, le pays hôte de la phase finale de la CAN 2021. Une rencontre en terrain neutre La CAF (Confédération africaine de football) avait fait savoir que si les stades ne respectaient pas les normes, les matchs devaient se jouer dans des stades neutres lors des prochaines échéances. Alors, le premier match qui va subir cette règle est le match éliminatoire de la CAN 2021, Centrafrique – Maroc du mois prochain. Cette rencontre devrait donc se tenir à Douala au Cameroun, au stade de la Réunification, qui est un stade retenu pour la CAN 2021 et qui va dès janvier prochain servir pour le CHAN 2020. Ceci dû à la suspension du complexe sportif Barthélemy-Boganda de Bangui, dans lequel la Centrafrique avait prévu de recevoir les joueurs marocains. Par ailleurs, le ministre des Sports du Cameroun, Narcisse Mouele Kombi, aurait déjà validé la tenue du match en terre camerounaise. En outre, le stade omnisports de Douala a été rénové et sa capacité est désormais de 39 000 places. Conséquence de la crise sanitaire En effet, c'est la Centrafrique, par le biais de la FECAF (Fédération centrafricaine de football), qui avait émis des réserves sur le lieu de la rencontre. Les Fauves du Bas-Oubangui auraient fait pression pour ne pas disputer cette rencontre aller, qui était prévue le 9 novembre, au Royaume. Ceux-ci avaient mis en avant l'augmentation du nombre de cas de coronavirus au Maroc, et réclamaient une délocalisation du match sur terrain neutre, dans un pays tiers. Un courrier aurait été envoyé à la Confédération africaine de football en ce sens.