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« PASSIONS DE SABLES ET DIEUX DE PAILLE »
Publié dans Le temps le 29 - 01 - 2013

Les dieux sont devenus cinglés ! De combien de dieux un homme doit-il s'accommoder et demeurer responsable de ses actes et impropre destin ? De son ADN au climat, de son corps et sa santé, de sa famille et son école, de sa ville et de sa région, sa culture et sa religion, son moqadem et sa hiérarchie d'empereurs ? Les dieux sont néfastes pour l'homme. Mais, le vrai Dieu, celui dont l'univers n'a aucune limite, dans l'espace, le nombre et le temps ?
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PRELIMINAIRES
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Hier, quand la Grèce n'avait pas besoin de l'aumône des peuples d'Europe, la barbare, ils quittaient à peine leur Olympe, leur Capitole, pour se faire quelques belles mortelles. Lesquelles en retour, faute de saints, leur faisaient des portions de dieux. Des demis et des quarts pour faire trinquer les mortels. Cet acharnement des montagnards sur les chairs mortelles, étaient à leur goût comme du nectar et de l'ambroisie. Allez savoir s'ils connaissent la satiété et la faim ou qu'ils nous goutent juste pour nous honorer de leurs bons plaisirs? Ces démons, ces déments, au lieu d'agir par Titans et Hercules interposés et à distance, s'immiscent et se mouillent directement, comme les barbouzes qu'ils sont. Que sont devenus les dieux depuis, des despotes ? Et le vrai Dieu, là dedans ?
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LES PREDACTEURS
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Les frénésies voraces des dictateurs ne sont plus à la mode. Bien mal acquis ne profite jamais, ou du moins plus tellement pour longtemps ! Les pouvoirs se partagent leurs privilèges avec tolérance. Finies les guerres mondiales et les empires sanguinaires ? Pas tellement en fait ! Tyrans et martyrs jouent sur la même scène, sur terre.
La globalisation, exploitation à ciel ouvert et sans frontières, permet à l'impérialisme, dénationalisé, d'investir et de financer, d'unir et de faire progresser la terre entière. Question de faire oublier les guerres impériales, les mythes des surhommes, les millions de tués entre blancs déjà, de mêmes religions et les nettoyages ethniques des plus colorés ! Mais là, ce ne sont que des erreurs de parallaxe, des souillures de l'histoire.
Sauf que pour être modernes, on a besoin de supprimer les rétroviseurs et d'emprunter d'autres voies de raisonnement ! Une logique déculpabilisée qui réhabilite et absout. Ainsi le mot ‘'impérialisme », à l'historique fâcheux, a besoin d'être relooké pour ne plus attiser les peurs ni émouvoir les puristes ! Cette action des supers puissances, quel que soit son pudique et nouveau nom, semble comme le destin, implacable et incontournable, impossible à exclure ou à gommer. Cela du moins dans les contrées propices, là où les peuples et les terres représentent un marché attractif, une source de minerais précieux et des réserves d'énergie exploitables. Par quel autre adjectif d'importance décliner le penchant possessif et irrédentiste de ces exploitants intempestifs? Les anciens paramètres sont à intégrer à l'aune des ces considérations. Les pays friables sont les cibles pour ne pas dire des proies. Alors, alea jacta est, parlons de ces pays comme des ‘' Prédacteurs ‘' ! Acteurs interventionnistes et faiseurs des lois qui les arrangent et qu'ils changent au cours des parties qu'ils engagent. Parce que ce sont eux qui font le monde et qui impulsent les progrès, que la morale des pays, financièrement pauvres ou techniquement attardés, le veuille ou pas ! Si cette vérité les blesse, elle représente, notre part de franchise ou d'insolence, ce qui est un acquis déjà !
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SUR LES BASSES TERRES
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Plus terre à terre, en plus des moyens de transport, le ciel pour témoin, l'accès à l'internet et l'accélération des progrès rapides ont établi de nouvelles règles pour la mondialisation. L'inégalité est la caractéristique première des innovations qui creusent les supériorités des pays innovants et inventeurs. C'est une vérité cruellement banale. Elle paramètre les influences, creuse les écarts et les profits. La créativité, la communication, la vitesse en sont les facteurs premiers. Dans le monde du business et de la suprématie, l'amitié est une notion surfaite et subsidiaire. Les colons n'ont pas de copains ! Leurs clients sont leurs inférieurs ! Dès lors, la paix est instaurée. Les démarcations établies. Les barrières du développement exigent la paix et la sauvegarde des vraies frontières, celles de l'espèce antérieurement nantie. Les assujettis n'ont d'autre choix que de consentir. Les donnes sont fixées et les bouleversements politiques sont sensés devenir impossibles. Ainsi, les exceptions à ces pénétrations montrent les limites entre zones négligeables et pays utiles. C'est l'utilité et la richesse des sites et non de leurs crises qui font décider du temps et du lieu d'intervention, là où les actions des maîtres doivent être menées pour préserver ses droits et privilèges.
Ingérences et pénétrations, influences économiques, le partage des connaissances et des valeurs humanitaires ou culturelles est un fait notoire indéniable, irrépressible et implacable. Seulement quelle part, à quel taux et à quelle vitesse. Comment développer le partenaire, ‘'adversaire-client-obligé », sans risquer de le perdre ou que ses écarts de développement différentiels programmés, vous freinent vos propres progrès ?
L'ingérence est devenue la nouvelle formule d'intervention coloniale, revêtant l'aspect d'une protection altruiste et généreuse pour des questions humanitaires, démocratiques voire électoralistes ! Une morale laïque universelle. Un consensus ! On ne laisse pas n'importe qui arriver aux élections et dégager un ami compréhensible, loyal et fidèle, un obligé qui mérite de rester au pouvoir ! Pour rendre service. En retour et en paiement pour l'acte de salubrité humaine, les visées matérielles, matérialistes et guerrières, ne sont pas cachées. Ce retour des pays coloniaux vers leurs Oregons canoniques et réserves de pouvoir historiques, se fait de droit...Un droit de préemption, avec l'appui des puissances ‘'sœurs » sinon leur reconnaissance tacite.
Ces déploiements disposent d'un arsenal, ‘'juridique », d'un statut historique établi, d'ordre financier et militaire. Le quorum des pays influents l'approuve. Le tout, toute intervention, est encadrée de légalité universelle ! Avec à l'appui de l'aventurisme impérial, pour les interventions ou les contraintes un paravent ‘'légal ». Un laisser-faire, doublé du droit de véto, comme garde-fous. C'est à l'Onu en l'occurrence que l'on avalise les décisions venues des l'Olympes politiques ! Une cosmogonie où siègent aux premières places les pontes des plus grandes puissances. L'Otan, leur armée, est leur blason, leur credo et surtout leur force guerrière. Ces ingérences se déclinent comme un système de défense où le partenaire usant de sa suprématie sur le sort de l'ancienne colonie, devient instructeur, maître, juge, procureur, banquier et guerrier ! La démocratie et le libéralisme, sont les valeurs, les maitres-mots que la presse triture pour préparer l'opinion mondiale et embrigader leurs électeurs métropolitains !
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LIBERTES A SENS UNIQUE
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L'ouverture et la tolérance, totales pour le Nord, sont les paramètres moraux, les mesures incantatoires et coercitives pour inclure les pays cibles à s'investir de force dans l'angle de visée et de développement parcellaires concédés par leur pays protecteurs ! L'ouverture dans un seul sens, parce que les métropoles ne sont pas prêtes à ‘'recevoir toutes les misères du monde ». Celles qui proviennent des assujettis. Alors que dans le sens positif, on ouvre les cœurs et les frontières, les mines, les entreprises, les sociétés d'état, les fermes, les banques, les hôtels, les services, les palais...les maisons closes ! Et même les cliniques, à ceux qui ne sont pas médecins chez eux ! Faute de politique vigoureuse pour promouvoir suffisamment la formation et l'investissement des médecins nationaux !
Cette liberté de mouvement des biens et des hommes, que couronne la mondialisation, sont limitées, bridées, monolithiques et unilatérales pour les pays tiers. C'est donc un partenariat forcé, où l'administration directe n'est plus de mise et où la supervision coûte moins en mâtons ! Un partenariat obligatoire, contre gré, inégalitaire et léonin, qui n'a plus de Mur de Berlin, ni de ‘'Isme » quelconque, pour jouer de l'alternance, relever les épaules, balbutier des lèvres un semblant de non, qui permette de changer de parrain ou de parasol ! Alors, plus question non plus d'être neutre ou indépendant, réellement, pour un pays. On est toujours appendu dans l'attaché-case de quelqu'un. Et ce partenariat se fait à coup de valises magiques. Une valse qui suit le tempo des élections là où les présidentiables trouvent appui chez leurs obligés naturels. Des affaires et des ventes d'armes chez les affidés, rendues nécessaire, à cause des magouilles tissées par les mêmes past-administrateurs. Entre voisins jaloux et frères mal séants, c'est plus aisé et plus nécessaire de créer la zizanie et de rendre ces compères plus belliqueux encore ! Dès lors, leur faire faire des guerres pour leur vendre des armes, est une formalité, une éducation, une nécessité qui se justifie pour les assagir. Car ils ne doivent ni s'unir, ni se développer trop vite. Encore moins jouer dans les classe des grands en manipulant les armes sales qu'ils risquent de retourner contre la couche d'ozone ! Comprenez Sion la pure et Israël, la démocratique tribu de Dieu, qui prépare pour l'univers l'Apocalypse! Ainsi vont la civilisation, la modernité, la démocratie et le libéralisme. Il n'y a pas d'autres méthodes plus économiques pour des prédateurs.
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DIALOGUES DE SOURDS
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Le dialogue des civilités et des civilisations, impose la démocratisation. C'est un fait indéniable, certes ? Par delà les idéologies, les manips, les stratagèmes fourbes et les conspirations. Et les libertés médiatiques sont fréquemment délocalisées avec : cela va avec. Malgré les murs xénophobes, qu'elles soient extrémistes ou racistes, les réticences cultuelles, les traditions folkloriques et culturelles, persistent encore entre les deux hémisphères. Malgré les autonomies apparentes que recèlent certaines satrapies, les révolutions qui occupent les rues et les écrans sont des faits moins rares qu'on ne le voit. Seulement on n'en parle que si l'on a un programme. Ces secousses telluriques, n'arrivent pas qu'aux autres ! Il y en a eu déjà sous nos tropiques, sauvagement réprimés, dans le silence absolutiste et absous, sous la chape verbeuse de la tolérance mercantiliste des maîtres à penser de toujours. Mais ces printemps, ces soulèvements populaires, ces séditions de la misère, pour le pain, sans organisations parallèles ni soutiens extérieurs, avaient vite bruni sous nos soleils ardents ! Passons !
La faune partageant avec les prédateurs ses prévarications, n'a plus d'assurance ni de garantie pour persister. Ou elle se tient à carreau en mutant ou qu'elle fasse ses bagages et qu'elle parte, barra! Ainsi parlait la rue, avant de donner l'impression de tenir le pari et l'antenne dominicaine, juste pour voir, ‘'hit hya ma mefakache » !
Depuis, ces menaces existentielles sont devenues des phénomènes organiques, pas des mirages, appelant à des mesures correctives importantes et urgentes ! Sous peine de révolution et de guerres civiles ! Et ça se compte en jours, pour se faire ! A moins d'opter pour un définitif voyage ! Ces avertissements vont permettre aux pouvoirs en retard de se reconstituer une jeunesse. De l'intéresser, de l'embrigader, de lui donner un peu de sa chance. Quels que soient leurs façons de penser et de régir passées. Plus ouvertes, elles ne représentent que plus d'urgence à réagir. Promptement. Finie la curée amicale ou en autarcie ! Finies les solutions embryonnaires, les mesures de charité smicardes et pifométriques, la magie rhétorique des mirages, finie la parapharmacie homéopathique.
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DECHIREMENTS ET PERVERSIONS
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Si c'est pour temporiser ou pour tromper, toutes les raisons de solidité, de particularisme, de fiabilité interne, de loyauté deviennent subitement vaines et vénales ! La loyauté des contrats et autres fidélités aux sermons s'effilochent devant les risques, les menaces et les promesses !
Il faut aller au fond du sujet avec ces assujettis, devenus des citoyens majeurs et braillards. Les mesures administratives entreprises, les organismes nouvellement créés, ne répondent pas à la quête immédiate, telle que gauchement exigée et posée en vrac! Elles ne sont plus des garanties de solidité interne, car un vent de folie, dans la surprise et la confusion la plus totale, tel un incendie, calcine les plantes vertes, avec les braises allumées dans le lointain ! Nous voyons la guerre civile au Yémen, en Syrie et en Libye, et des interventions, cachant mal leur statut colonial, exciper de fonctions humanitaires et morales ! Sans doute altruistes ! Ce n'est trop dire que l'argent économisé par les despotes payera en retour les guerres de libération-aliénation !
Les certitudes locales, telles les convictions religieuses, les us et les coutumes semblent devenir des préceptes virtuels. Aux yeux des autres, ceux qui ne peuvent plus nous protéger contre la lave de nos volcans, nos historiques remparts ne sont que du folklore. Nos murailles de béton, chapes sécuritaires, fondements et préceptes religieux multiséculaires, ne résisteront pas longtemps à la pression folle des gens. Déboussolés, déracinés, repoussés de partout, incultes, infirmes dans leur nationalisme, ils n'ont plus d'amour civique à donner ni de patrie à défendre, car tout est vendu ou en voie de l'être. Que reste-t-il donc comme pactoles aux émirs, une fois concédés les recherches et les exploitations de pétrole, par exemple ? Et leur religion même est conspuée par leurs fils devenus apostats des cultes de leurs pays et nations ! Ils n'avaient qu'une jalousie, une insatisfaction matérielle, apaisée par le crédo en le Paradis et l'Au-delà, la crainte perdue diminuant le respect, ils n'ont plus que haine à offrir, faute d'espoirs à partager. Bons pour l'usage interne, sous la houle, ils s'en vont.
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AMITIES ET INTERÊTS SUSPECTS
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Les amitiés frigides et glacées, regardent faire, le temps de changer d'alliance en vous voyant partir ! Une ironie implacable sonne le glas des vieux systèmes, devenus subitement vulnérables, faibles et révocables. La rapide agonie des kleptocraties cruelles et nécrophages, terrifiants hier encore des repères les voici, ahuries et sous le déluge des séismes qui secouent la région ! Et pourtant que de différences entre les pouvoirs et les systèmes, malgré la ressemblance des gens ! Quels que soient les réelles sympathies, les égards entre états et les services antérieurs, rien ne peut plus survivre, s'il est placé hors du temps.
On l'a vu avec Benali. Vos propres amis, votre famille, vos proches serviteurs et conseillers, seront les premiers à retourner leurs vestes, djellabes et âbayas ! Hier encore leur général, leur zaïm ou leur leader, était bénis par la foule, ils le maudiront et fuiront dès que la rue ne comptera plus ses morts ! Qui plus est, les Protecteurs réinvestissent le pays, pour peu qu'il ait une situation stratégique dans leur sphère. De l'or en barre ou des minerais sous terre. On se débarrasse de l'ennemi pourchassé. On le pend tel Saddam On reprend leurs avoirs des banques. Quitte à envahir le pays où ils ont un sanctuaire !
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DIEUX ET APOCALYPSES
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Obama a bien gommé Bel Laden. Etait-ce vrai, ou une simple mise en scène pour faire semblant ? Une mise à mort, ludique et virtuelle. Celle d'un agent romanesque comme, un maladif héros, un Che à l'orientale ! Un enfoiré de plus, qui est devenu après son étape de mercenaire, un magnifique maquisard et dangereux résistant, qui manipule les consciences, arme les passions de violence radicale et de vengeances de tragédie contre ses maîtres instructeurs et employeurs de cérémonie ? C'est un drame dont on ne sait rien, qui garde son suspense même à la baisse du rideau ! Supputations ? On est tous bernés, par les uns et par les autres ! Le spectateur fait partie du scenario. Il paie sa place, mais il n'entend rien au dialogue ! Le pire c'est qu'il ne sort même pas du cinéma. Il y habite, comme un mur !
L'ignorance et les faux lyrics font partie du décor. Un bon justificatif du bellicisme impérial, qui a besoin pour sa tragédie de martyrs et de héros. Mais le héros de cérémonie, était-il déjà éliminé sur un autre autel, auparavant ? Nous gardons l'image d'un mage, sa barbe blanche de druide, son ton monocorde, sa haute stature étique, tel que repris en non-stop par la chaîne acolyte d'Al-Jazeera. Volontiers vertueux pour les uns, monstre sanguinaire, apocalyptique pour l'usage des autres ! Un fantôme-dragon de cérémonie, manié comme l'ombre chinoise d'un dragon, pour l'intox et la peur des foules hébétés, révoltées ou humiliés que sont les spectateurs de TV à travers le monde. Et qui devront ‘'choisir contre-gré » leur clan et se battre ! Pour un quitus aux dieux, pour applaudir le grand inquisiteur devenu maître de cérémonie sur les planches satellitaires d'un grand échafaud...Et ce n'est pas lu ile laquais des dieux...Ce n'est qu'un employé du théâtre pour un temps déterminé. Un rôle, quelle que soit la couleur de l'acteur qui en joue la partition de Zeus dans son Olympe américaine !
Et puis la saga continue. On sort l'Otan et sa carte de sa cachette pacifique. On cache les dieux. On ne montre que la valse des demi-dieux et de rares photos des dégâts causés par l'usage sur les hommes et les blindés du tonnerre des dieux. Pendant que sonne le glas du monstre vert sous l'hallali des tirs croisés, d'odieux monstres citent le nom d'Allah, quand ils égorgent fièrement leurs frères. Ils découpent la chair de leurs frères du même Livre Vert et de même nationalité. Ils la distribuent aux prisonniers, forcés de la mâcher ou de crever. Mâche ou crève ! Alors qu'à côté, des fosses communes sont découvertes et des cadavres calcinés dans des garages sont engrangés ! Un peu plus, à coté, ce sont des centaines des prieurs, d'un pays dévasté par les Bush, supposés adorer le même dieu, s'explosent en pleine mosquées. La terre est un vaste autel, je vous dis, vouée aux dieux païens, qui ne répugnent pas de coïter avec Satan ! La guerre civile est quasi civique et citoyenne. Elle en devient un rite, une cérémonie religieuse. Demain, ils feront le pèlerinage autour dans la même mosquée, afin que leur supposé dieu leur pardonne. Allah, soyez témoin, ils vont la souiller ! Les victimes ne pardonnent pas à ceux qui leur ôtent leurs âmes des corps que Tu leur a donnés !
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ICI ET MAINTENANT
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Des populations freinées, durant des décades, hier encore stables et exemplaire, sombrent, donnant de tragiques hantises à ceux qui restent encore debout dans le marécage, pour tenter de les protéger et de les guider ! Le séisme dévastateur a fait sortir les foules de leurs peurs, de leurs prisons, de leur sagesse et de leur raison. La ligne d'horizon est brumeuse, l'avenir n'a plus de repères. Destins contraires, libre arbitre, propagandes et endoctrinements...De quoi sera-t-il fait, Demain ? De beaucoup d'attentes immédiates, hic et nunc, et de questions, pour ailleurs et l'Au-delà.
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