Les activités agricoles devraient contribuer favorablement à la croissance économique nationale en 2013, bénéficiant de la réalisation d'une bonne production céréalière de 97 millions de quintaux contre 51 millions un an auparavant, ainsi que de l'évolution favorable des autres cultures, confortées par des conditions climatiques propices. C'est l'un des principaux constats de la note de conjoncture du mois d'août de la direction des études et des prévisions financières (DEPF). De même, l'activité de l'élevage devrait s'orienter positivement, tirant profit de l'amélioration des fourrages. Croissance mitigée durant le 1er semestre Toutefois, les derniers indicateurs conjoncturels montrent une évolution mitigée de la situation économique nationale, avec une évolution positive au niveau des activités primaires et des activités tertiaires, alors que les activités du BTP et des industries manufacturières auraient connu un ralentissement par rapport à l'année passée. « Toutefois, il y a lieu de signaler que le deuxième trimestre de l'année 2013 a été marqué par une amélioration de la situation économique de ce dernier secteur, en lien, notamment, avec l'accélération des exportations des secteurs de l'électronique, de l'aéronautique et de l'automobile, la tendance toujours haussière des importations des biens d'équipement et des demi-produits et la reprise des importations énergétiques », tempère par ailleurs la DEPF. L'optimisme reste de mise Un optimisme confirmé en observant l'évolution des principaux piliers de la demande intérieure, la consommation des ménages et l'investissement qui continuent à tirer la croissance nationale, dans un contexte de ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc. D'ailleurs, malgré cette baisse de la demande étrangère, le Maroc a pu maintenir une tendance haussière de ses IDE. « Au niveau des autres flux financiers, les recettes des investissements directs étrangers (IDE) poursuivent leur dynamisme, progressant de 27,4%, en glissement annuel, pour totaliser 21,9 milliards d e dirhams à fin juin 2013 », précise la DEPF. Le tourisme sauvé par le mois d'août De même, les recettes voyages se sont appréciées de 1,2% à 25,1 milliards de dirhams durant le premier semestre. Une évolution qui sera maintenue, selon nombre d'observateurs et de professionnels du tourisme, grâce notamment au rush durant le mois d'août sur certains destinations nationales. Les établissements hôteliers classés ont réalisé des taux d'occupation très satisfaisants, dépassant parfois les 90 %. Par ailleurs, les transferts des MRE ont marqué une quasi-stagnation (-0,5%), par rapport à la même période de l'année écoulée, à 26,8 milliards de dirhams.