de l'économie marocaine Selon La DEPF, les derniers indicateurs conjoncturels montrent une évolution mitigée de la situation économique nationale, avec une évolution positive au niveau des activités primaires et des activités tertiaires, alors que les activités du BTP et des industries manufacturières auraient connu un ralentissement par rapport à l'année passée. Toutefois, il y a lieu de signaler que le deuxième trimestre de l'année 2013 a été marqué par une amélioration de la situation économique de ce dernier secteur, en lien, notamment, avec l'accélération des exportations des secteurs de l'électronique, de l'aéronautique et de l'automobile, la tendance toujours haussière des importations des biens d'équipement et des demi-produits et la reprise des importations énergétiques. Par ailleurs, les principaux piliers de la demande intérieure, la consommation des ménages et l'investissement continuent à tirer la croissance nationale, dans un contexte de ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc. Phosphate : repli de 14,5% des exportations à 20 milliards DH au 1er semestre La valeur des exportations de phosphates et dérivés s'est chiffrée à près de 20 milliards DH à fin juin 2013, en repli de 14,5% en variation annuelle. Ce recul a résulté de la baisse des ventes à l'étranger de phosphate roche de 22,5% à 4,9 milliards DH et de celles des dérivés de 11,5% à 15,1 milliards DH, sous l'effet, notamment, de la baisse de leurs prix moyens à l'export de 13,8% et de 11,5% respectivement, conjuguée à la contraction du volume exporté de phosphate roche de 10,1%. Cependant, il y a lieu de signaler la forte atténuation du rythme baissier de ces exportations au cours du deuxième trimestre 2013. En effet, ces exportations ont marqué, durant ce trimestre, un recul de 8,3% contre une chute de 21,5% un trimestre auparavant. Cette décélération a concerné autant la valeur des expéditions de phosphate roche que celle des dérivées, avec une diminution de 12,8% et de 6,8% respectivement durant le 2e trimestre 2013 après des baisses respectives de 31,9% et de 17,1% durant le 1er trimestre. Energie : recul de 10,4% de la production privée d'électricité Au terme des sept premiers mois de 2013, l'énergie électrique appelée nette a progressé de 1%, en variation annuelle, après une hausse de 10,1% un an auparavant. Cette amélioration tient, essentiellement, à la hausse de la production nette totale de l'ONEE de 6%, tirée, particulièrement, par la bonne tenue de la production de l'énergie électrique d'origine hydraulique, dont le volume s'est renforcé de 118,2%. Cette progression s'est consolidée par le renforcement du solde des échanges d'énergie électrique entre le Maroc et l'Algérie et l'Espagne de 15,6%, couvrant une baisse des importations en provenance de ces pays de 1,2%, conjuguée à une diminution des exportations de 83,5%. Toutefois, ces évolutions positives ont été atténuées par le recul de la production privée d'électricité de 10,4%. Pour leur part, les ventes d'électricité ont enregistré un repli de 1,1% en glissement annuel à fin juillet 2013, attribuable à la baisse de la consommation des clients de l'énergie électrique de moyenne, haute et très haute tension de 6,5%, atténuée par la hausse de la consommation des clients de la basse tension de 4,6% et de celle des distributeurs de 1,1%. Crédits immobiliers : hausse de l'encours à 228,8 milliards DH L'encours des crédits à l'immobilier (228,8 milliards DH) s'est accru, en glissement annuel de 6,4% à fin juin 2013, après +7,7% un an auparavant. Cette évolution couvre une hausse des crédits accordés à l'habitat de 9,1%, conjuguée à une légère baisse des crédits accordés à la promotion immobilière de 0,7%. Dans le cadre du fonds de garantie FOGARIM, le montant total des crédits octroyés a atteint, à fin juin 2013, environ 1.197 millions DH pour un total de 7.078 bénéficiaires. Concernant le fonds FOGALOGE, le montant des prêts attribués s'est établi à 635 millions DH en faveur de 2.210 bénéficiaires. A noter, par ailleurs, que les ventes de ciment, indicateur clé du secteur du BTP, ont accusé un recul de 11,7%, au cours des sept premiers mois de l'année 2013. Cette contre-performance pourrait trouver son origine dans les conditions climatiques défavorables qui ont impacté la bonne marche des chantiers en début d'année et dans le ralentissement conjoncturel des activités immobilières. Pêche côtière : bonne tenue des débarquements au premier semestre D'après les dernières données publiées par l'Office National des Pêches (ONP), le volume des débarquements de la pêche côtière et artisanale s'est raffermi de 7,9% en glissement annuel au titre du premier semestre de l'année 2013. Cette évolution a été tirée par la bonne tenue du volume des débarquements du maquereau (+82,7%), de poulpe (+102,4%), de la sardine (+1,9%) et du poisson blanc (+14,4%). De son côté, la valeur de ces débarquements a été marquée par une augmentation de 7,6%, tirée par la bonne performance de la valeur des débarquements de la sardine et du maquereau qui ont augmenté de 31,6% et de 106,7% respectivement. Par ailleurs, la valeur des exportations des produits de la mer s'est bien tenue à fin juin 2013, tirée par le bon comportement des exportations des crustacés, mollusques et coquillages (+12,4%), des préparations et conserves de poissons et crustacés (+5,3%), des poissons frais, salés, séchés ou fumés (+7,5%) et de la farine et poudre de poisson (+82,3%). Selon La DEPF, les derniers indicateurs conjoncturels montrent une évolution mitigée de la situation économique nationale, avec une évolution positive au niveau des activités primaires et des activités tertiaires, alors que les activités du BTP et des industries manufacturières auraient connu un ralentissement par rapport à l'année passée. Toutefois, il y a lieu de signaler que le deuxième trimestre de l'année 2013 a été marqué par une amélioration de la situation économique de ce dernier secteur, en lien, notamment, avec l'accélération des exportations des secteurs de l'électronique, de l'aéronautique et de l'automobile, la tendance toujours haussière des importations des biens d'équipement et des demi-produits et la reprise des importations énergétiques. Par ailleurs, les principaux piliers de la demande intérieure, la consommation des ménages et l'investissement continuent à tirer la croissance nationale, dans un contexte de ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc.