Vous êtes ici : Actualités / Actualités / Monde / Coup de tonnerre dans le ciel des relations maroco-mauritaniennes Des passagers -dont certains en transit-sont restés bloqués à l'Aéroport Mohammed V de Casablanca dimanche et lundi derniers après l'annulation de leurs vols à destination de Nouackchott. Motif de l'annulation : une réduction soudaine par les autorités mauritanniennes du nombre de liaisons hebdomadaires devant être assurées par la RAM. «Cette interdiction soudaine serait surtout dictée par le souci de détourner une partie de la clientèle vers les avions de la compagnie mauritanienne Mauritania Airlines dont les vols partent quasi vides», assure un journal mauritanien. Pourtants, le transport aérien entre les deux pays fait l'objet d'un accord signé en septembre dernier entre les deux ministres en charge des transports. Cette convention accorderait à chacune des deux compagnies 7 vols hebdomadaires en plus du code share qui permet à l'une ou l'autre de prendre les passagers de l'autre pour la continuation des trajets. La RAM regrette cette décision Dans un communiqué, la RAM souligne que les autorités mauritaniennes remettent cet accord en cause depuis avril 2013 et que cette revendication a fait l'objet de nombreuses négociations toujours en cours entre les autorités gouvernementales des deux pays. Ces négociations n'étant pas achevées, Royal Air Maroc a été surprise par la décision unilatérale et inopinée prise par les autorités mauritaniennes en vue de réduire de 7 à 5 fréquences hebdomadaires les vols opérés par la RAM sur l'axe CasablancaNouakchott, ajoute la même source. Royal Air Maroc, poursuit le communiqué, présente ses regrets à ses passagers pénalisés à un moment où la demande de transport entre ces deux pays frères n'a jamais été aussi forte et espère le rétablissement le plus rapide de ses fréquences historiques, à la veille de la pointe de Aid el Fitr et au retour des mouatamirins mauritaniens ayant choisi la RAM pour les transporter au lieux saints de l'Islam. Ceci étant, un autre problème serait à l'origine de cette décision soudaine : l'interdiction au début du mois de juillet de plusieurs dizaines de camions mauritaniens à destination du Maroc à cause de nouvelles règles restrictives prises par le royaume.