Vous êtes ici : Actualités / A La Une / Alliance General Motors–Honda Hydrogène : carburant du futur ! Exposée à des normes d'émissions plus strictes, l'alliance GM-Honda veut réduire les coûts technologiques pour le développement de voiture fonctionnant avec des piles à combustibles à l'hydrogène. Les deux constructeurs développeront aussi une infrastructure de recharge, indispensable à la viabilité à long terme du projet. Une alternative intéressante Les piles à combustible intéressent un secteur automobile qui devra respecter dans les 12 ans qui viennent des normes d'émission plus rigoureuses imposées sur les principaux pollueurs, notamment la Chine, l'Europe et les Etats-Unis. « Chez GM nous croyons à la technologie de la pile à combustible à l'hydrogène comme l'une des alternatives possibles à des formes de propulsion plus traditionnelles, et ce pour réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole», a indiqué Steve Girsky, le vice-président de GM. Selon lui, la problématique majeure de cette technologie reste son coût « qui n'a pas assez baissé pour devenir commercialement plus intéressant ». Les deux constructeurs profiteront de leur alliance pour partager leurs technologies ainsi que leurs fournisseurs, afin d'abaisser les coûts de production de véhicules plus coûteux à construire que les voitures électriques. Des véhicules qui devront combiner de l'hydrogène à l'oxygène de l'air pour produire de l'électricité. Leur émission est de la vapeur d'eau et leur autonomie reste cinq fois supérieure à celle des voitures électriques. Remplir le réservoir d'hydrogène ne prendra que quelques minutes au lieu des huit heures nécessaires à recharger une batterie. Pour l'instant, il n'existe que deux modèles de véhicule à piles à combustible aux Etats-Unis : le Honda FCS Clarity et le Mercedes-Benz F-Cell. Honda compte lancer le successeur du FCX au Japon et aux Etats-Unis en 2015. Autres obstacles à l'adoption généralisée de cette technologique : la cherté du platine nécessaire pour enclencher la réaction chimique au sein de la pile à combustible et le réseau de stations à hydrogène. Ce dernier n'a pas encore pris ses marques dans les pays leaders dans ce domaine, notamment aux Etats-Unis, où chaque borne coûte au moins un million de dollars à construire. Globalement, les constructeurs automobiles semblent se pencher réellement sur les énergie alternatives comme seule solution garantissant l'avenir de l'automobile. Afin d'en finir avec ce qui n'est finalement qu'un prétexte, à savoir : le coût de développement, plusieurs alliances ont été conclues, notamment entre Toyota Motor et BMW, avec un objectif de lancement d'un véhicule en 2020, ou bien entre Daimler, Ford Motor et Nissan Motor qui veut parvenir à un résultat en cinq ans.