Modifier cet article Ainsi apprend-on la nomination de nouveaux ambassadeurs du Maroc auprès de certains pays frères et amis ! La nouvelle apaisera les esprits impatients à ces nominations. Mais le Conseil des ministres ne s'est pas limité à ce volet de nominations, il a entériné « six accords multilatéraux portant notamment sur l'exercice et la protection des droits des enfants, la lutte contre la cybercriminalité, les règles d'origine préférentielles pan-euro-méditérrannéennes et les congés annuels payés, ainsi que quatre accords bilatéraux sur l'évitement de la double imposition, le développement de la coopération culturelle, éducative et sportive et les transports routiers internationaux des voyageurs et des marchandises ». Les dix accords recouvrent un vaste espace de questions concrètes et liées à la vie de tous les jours, mettant en situation les citoyens, leur environnement sociétal et toutes les exigences qui lui sont liées. D'ailleurs, et dans le même souci, le même Conseil a adopté un projet de loi, « portant charte nationale de l'environnement et du développement durable, et élaboré conformément aux Hautes Directives Royales, quant à la mise en place d'un cadre juridique et référentiel qui fixe les politiques publiques dans le domaine de la préservation de l'environnement, et garantit un développement durable dans le cadre des différentes stratégies sectorielles et des programmes d'action de l'Etat, et selon un système global de gouvernance environnementale. » ! C'est une réaffirmation du principe environnemental auquel le roi a adhéré depuis plusieurs années et dont il fait un des credo de sa politique de développement global et intégré. L'autre volet significatif est le renforcement de la vocation, voire des attributions du Conseil économique, social et environnemental (CESE), désormais, qui « rendra son avis sur les orientations générales de l'économie nationale, le développement durable et les questions environnementales ». Le même texte lui permet également « d'accroître le nombre des membres du conseil, en vue d'assurer la représentation de certaines instances de bonne gouvernance, de développement humain et de démocratie participative, et de garantir une représentation appropriée des femmes dans la composition du conseil, sur la base du principe constitutionnel de parité ». Modifier cet article