Le tournoi féminin le plus prestigieux du continent africain, le Grand Prix Lalla Meryem a pris son rythme de croisière avec l'entrée en lice des grandes stars du tennis féminin. Il faut avouer que cette 10e édition se caractérise par un tableau final exceptionnel. Qu'on en juge : les têtes de série sont toutes dans le TOP 50 et l'écrasante majorité des participantes sont dans les 100 premières joueuses du classement WTA. Le directeur du tournoi, Fouad Mejjati Alami a eu ce mot lors de la conférence de presse : «Pour célébrer le 10e anniversaire de ce Grand Prix Lalla Meryem, l'Espagnole Anabel Medina Garrigues nous fait l'honneur de venir défendre son titre acquis l'an dernier. Sa tâche ne sera pas aisée au vu de la concurrence qui fera étalage de sa classe, cette année encore, sur la terre ocre du RTC Fès». Mais la tenante du titre (48e) n'est que tête de série no 3, alors que sa compatriote Carla Suarez Navarro (40e) est en haut du tableau suivie de la Suissesse Patty Schnyder (47e). Cette édition a également été une occasion pour les jeunes espoirs féminins marocains de mesurer le parcours qu'il leur reste pour se mettre à niveau et envisager de se lancer dans le circuit professionnel. Elles étaient quatre joueuses présentes au tableau des qualifs mais une seule a passé le premier tour. Il s'agit de Fatiha Barjane qui a battu la Brésilienne Aline Pinheiro mais qui a succombé contre l'Italienne Corinna Dentoni. Mais ce fut une belle expérience pour la perle noire du COC. Les trois autres Marocaines du tableau final, Fatima Zahra Allami, Nadia Lalami et Lina Bennani ont bénéficié d'une wild card. Si l'on excepte Nadia Lalami qui a hérité d'une qualifiée, en l'occurrence la Française Claire De Gubernatis, les deux autres ont affronté des têtes de série. Lina Bennani était opposée à la tenante du titre Anabel Garrigues no3, et la sociétaire de l'ACSA a joué l'allemande Angélique Kerber, no5. Lundi, trois joueuses ont poinçonné leur ticket pour le second tour. Il s'agit de la Tchèque Iveta Benesova, de la Roumaine Ioana Olaru et de l'Ukrainienne Olga Savchuk.