La 4e édition du Grand Prix de SAR Lalla Meryem aura lieu, du 3 au 11 avril prochain, au Complexe Al Amal de Casablanca. Le plateau est alléchant. Vingt des 100 meilleures raquettes seront présentes à ce grand rendez-vous féminin. Doté de 110 000 $, le Grand Prix de SAR Lalla Meryem de tennis, comptant pour le circuit WTA, aura lieu, du 3 au 11avril prochain, au Complexe d'Al Amal de Casablanca. Moins d'un mois nous sépare de ce cet événement tennistique féminin. Comment se déroulent les préparatifs ?. Mohammed Mjid, président de la Fédération royale marocaine de tennis, rassure : «Normalement, comme pour chaque grand événement». L'édition 2004 n'est pas comme les autres. Elle s'inscrit dans un contexte un peu particulier. Elle coïncide avec les dernières évolutions de la condition de la femme au Maroc. Le Grand Prix de SAR Lalla Meryem, qui commence à se faire un grand nom, vient à point nommé pour rendre un grand hommage à la gent féminine marocaine, à ses exploits, ses actions, sa volonté, son courage et son combat pour l'égalité et l'émancipation. Et ce n'est pas l'homme fort du tennis national qui dira le contraire : «Maintenant qu'elles ont cet espace, qu'elles l'exploitent à fond. J'appelle les femmes, qui ont fait leurs preuves dans le domaine économique et social, de venir encourager les jeunes filles ». En tout, vingt joueuses parmi les 100 meilleures au monde sont inscrites au tableau final de ce tournoi, qui en est à sa 4e édition. Un plateau alléchant. Il y aura les habituées des courts d'Al Amal : la tenante du titre, l'Italienne Rita Grande (87e), sa compatriote Antonella Serra Zanetti, qui n'est autre que la finaliste de l'année dernière. « Le classement mondial des participantes reflète la qualité des joueuses qui disputeront le titre de cette année», a fait remarquer le directeur du tournoi, Taoufiq Naciri, lors d'une conférence de presse jeudi soir à Casablanca. La tête de série N°1? l'Espagnole Serna Magui (25e), alors que celle de l'année dernière, la Française Virginie Razzano, était classée 57e. Magui reste la plus titrée de toutes ses raquettes, Estoril (Portugal) en 2002 et 2003 et Budapest (2003). Son meilleur classement : 21e place au mois d'avril 2001. À travers sa participation au Grand Prix de SAR Lalla Meryem, Maqui vise un double objectif. S'adjuger le titre, si c'est possible, et en même temps préparer le tournoi d'Estoril, qui commence une semaine après le Grand Prix de SAR Lalla Meryem. La Française Emilie Loit, 41e du classement mondial, en est à sa deuxième participation. Elle avait déjà pris part au Grand Prix de SAR Lalla Meryem, où elle avait atteint le stade des demi-finales en 2001. Autre grand nom du tennis féminin : la Slovène Katarina Srebotnik (57e), qui reste sur deux victoires finales, l'une, à Acapulco (2002) et l'autre à Estoril en 1999. Malheureuse demi-finaliste lors de l'édition 2003, la Slovaque Ludmila Cervanova (59e), qui revient en force, aura aussi son mot à dire. Quant à l'Italienne Maria Elena Camerin (75e), repêchée l'année dernière, elle est inscrite au tableau final sans passer par les qualifs. La participation marocaine sera limitée à Mouhtassine et Alami. Comme d'habitude, la première devra bénéficier d'une wild card, alors que la seconde devra disputer les tours qualifs. Selon les organisateurs, les noms des trois heureuses invitées seront divulgués une semaine avant le début du tournoi. Le Grand Prix de SAR Lalla Meryem verra aussi la participation d'une tenniswomen, dont la participation n'est pas passée inaperçue. Il s'agit de la représentante d'Israël.