Le HCP prévoit un accroissement du PIB de 4,3 % en 2013 grâce principalement à la reprise des activités du secteur primaire et au maintien des activités non agricoles. L'activité de la pêche maritime devrait contribuer positivement à la croissance du secteur primaire, eu égard à l'importance des programmes de modernisation de la pêche côtière et artisanale. Le PIB en volume s'accroîtrait de 4,3% en 2013, sur fond d'hypothèses sous-tendant les prévisions pour le prochain exercice, vient de révéler le Haut Commissariat au Plan. Cette croissance, élaborée selon un scénario moyen, serait attribuable à une reprise des activités du secteur primaire de 5,8% par rapport à 2012 et au maintien du dynamisme des activités non agricoles, passant de 4,3% en 2012 à 4,1% en 2013, précise le HCP dans son budget économique exploratoire 2013, récemment publié. L'amélioration de la croissance des activités non agricoles s'explique notamment par la relance confirmée du secteur secondaire, qui connaitraît une progression de 4,9% en 2013 au lieu de 4,4% estimé pour 2012. Le BTP en forme Epaulé par la consolidation du dynamisme du bâtiment et des travaux publics, le secteur secondaire profiterait également de la relance de la valeur ajoutée minière, et celle des industries de transformation ainsi que de l'amélioration attendue de la demande mondiale adressée au Maroc en 2013. S'agissant du secteur primaire, il connaîtrait une hausse de 5,8% en 2013 sur la base de l'hypothèse moyenne de 70 millions de quintaux retenue pour la production céréalière durant la campagne agricole 2012/2013. Contribution positive de l'activité pêche à la croissance en 2013 L'activité de la pêche maritime devrait contribuer positivement à la croissance du secteur primaire, eu égard à l'importance des programmes de modernisation de la pêche côtière et artisanale mis en œuvre dans les stratégies Ibhar et Halieutis. « Globalement, l'année 2013 connaîtrait une confirmation des tendances à la hausse des principales activités des services marchands, notamment le commerce, le transport, les télécommunications et les services financiers qui seraient soutenus par la mise en activité de la place financière de Casablanca (CFC) », déclare le HCP. Enfin, par rapport aux services non marchands qui ont bien soutenu la croissance économique en 2012, ils devraient progresser à un rythme modéré, en raison d'une éventuelle stabilisation de la masse salariale dans les administrations après les fortes hausses de 2011 et 2012, sous l'effet des recrutements programmés. * Tweet * *