Le salon de la sous-traitance et des industries se déroulera du 19 au 22 septembre et réunira 200 exposants à majorité africaine. De g.à d. Abdelhamid Souiri, président de la FIMME, Adil Karim, directeur du développement Reed Exhibitions Morocco et Mohamed El Hark, président de BNSTP. Et de deux pour le Sistep-Midest ! L'événement né de l'alliance tripartite de Reed Exhibitions, premier organisateur de Salons internationaux, qui se charge de l'organisation du MIDEST, n°1 mondial des Salons de sous-traitance industrielle, de la BNSTP (Bourse Nationale de Sous-Traitance et de Partenariat du Maroc) et de la FIMME (Fédération marocaine des Industries Métallurgiques, Mécaniques et Electromécaniques) tiendra sa deuxième édition en ce mois de septembre du 19 au 22. Contrairement à l'édition précédente il y aura pas un second salon qui s'adossera au Sistep-Midest – l'année dernière a connu l'organisation simultanée du MIMA (Salon international des machines, équipements et services pour l'industrie)-, tous les efforts sont donc concentrés pour attirer 200 exposants, avec un objectif de 50% de donneurs d'ordre contre 35% l'année dernière, avec une part importante de donneurs d'ordre africains à hauteur de 36 % pour 14 % donneurs d'ordre européens. 7 à 10 milliards d'euros à prendre La répartition qui privilégie le continent africain trouve son origine dans le fait que « les Européens quant ils viennent au Maroc c'est surtout en tant que vendeur et non pas acheteur. De même, le marché Africain est investit par ces mêmes Européens or l'industrie Marocaine a développé une expertise qu'elle pourra exporter en Afrique. Le Maroc se doit de prendre une part dans ce marché », explique Abdelhamid Souiri, président de la FIMME. De son côté, Mohamed El Hark, président de BNSTP a tenu à souligner que « le secteur de sous-traitance offre un potentiel de 7 à 10 milliards d'euros d'opportunités qu'il faudra saisir ». Le Sistep-Midest qui tient sa promesse en devenant une édition annuelle, se veut ainsi comme plate-forme pour faire valoir l'expertise marocaine et s'inscrit comme une action de communication avant tout autre chose pour toute l'industrie marocaine. D'ailleurs, Adil Karim, directeur du développement Reed Exhibitions Morocco n'a pas oublié de souligner que l'événement constitue un investissement sur le long terme car pour l'heure il ne génère pas de bénéfice. « Nous sommes loin du point mort» avait-il tenu à préciser. La seconde édition du salon s'articulera sur six métiers, notamment des machines-outils, de la tôlerie, de l'électronique, de la sous-traitance, de la plasturgie et des services et devrait attirer plus de 5 000 visiteurs professionnels issus de tous les marchés industriels. * Tweet * *