Actuellement, Genel, Cairn, Tangiers, Repsol, Anadarko et Kosmos détiennent des licences d'exploration offshore au Maroc. Mais ce nombre reste insuffisant surtout lorsqu'on sait que le régime fiscal au Maroc est l'un des plus attractifs dans le monde. L'Etat reçoit 25% du projet et une redevance de 5% si le gaz est produit, qui s'élève à 10 % pour le pétrole. L'un des taux les plus bas au monde. « Les récentes actualités concernant le secteur de l'exploration pétrolière et gazière au Maroc ne peuvent qu'être d'un effet positif et encourageant pour la continuité de l'activité de l'entreprise australienne Tangiers Petroleum. Ceci tout en sachant que des investissements et des intérêts ont été manifestés au niveau de la région du Nord-est du Maroc où le groupe australien a déjà des projets importants. », vient de déclarer le courtier londonien Old Park Lane. Pour rappel, la semaine dernière Genel Energy a exploité finalement le bloc Sidi Moussa. Quelques jours après, c'est au tour de Cairn Energy d'acquérir 50 % de la licence du bloc Foum Draa (www.lesoir-echos.com). Ces deux derniers deals survenus en un temps très court cumulent une valeur globale de plus de 100 millions de dollars et visent un forage de puits très prochainement. Ces 2 licences se trouvent au nord et au nord-est du bloc Tarfaya où Tangiers détient 75 % d'une licence d'exploitation. L'offshore marocain commence à intéresser « Etant donné que le bloc Tarfaya est plus grand que celui de Foum Draa et Sidi Moussa combiné en termes de superficie avec quatre grandes perspectives déjà identifiés sur le bloc, nous croyons que le bloc offshore de Tarfaya est susceptible d'attirer une attention importante de la part d'investisseurs potentiels au cours des mois à venir », rassure le courtier anglais. Globalement, ces sorties médiatiques témoignent d'un véritable regain d'intérêt pour l'exploitation offshore au Maroc. Des groupes capitalistes braquent leurs radars sur les côtes marocaines. A côté de Genel, Cairn et Tangiers, d'autres grands groupes comme Total, Repsol, Anadarko et Kosmos sont actifs sur les côtes marocaines. Le Maroc est chroniquement sous-exploré Toutefois, en comparaison avec ses voisins les plus proches, le Maroc est chroniquement sous-exploré, bien que cela change avec le dernier afflux de compagnies pétrolières. Ceci tout en sachant que le Maroc offre des avantages indéniables en comparaison à des pays semblables et producteurs de pétrole. Le régime fiscal pour les producteurs de pétrole et de gaz est parmi les plus attractifs dans le monde entier. De plus, L'Etat reçoit 25% du projet et une redevance de 5% si le gaz est produit, qui s'élève à 10 % pour le pétrole. Last but not least, si le gaz ou le pétrole est découvert, la société exploratrice est exonérée d'impôt pendant une période exceptionnelle de 10 ans. En Algérie à titre d'exemple, l'Etat prend 92% du projet. * Tweet * *