En droite ligne avec les recommandations de la nouvelle loi sur les marchés publics, la participation des entreprises nationales dans les grands travaux, notamment du TGV va grandissant. 8 entreprises marocaines contribuent à la construction de la LGV. A ce jour, le taux de participation de l'entreprise nationale aux travaux d'infrastructures Génie Civil de l'ONCF a atteint « 40% grâce aux efforts de cette dernière qui intègre la clause de la préférence nationales dans les appels d'offres relatifs au projet de la ligne du train à grande vitesse », souligne-t-on chez l'entreprise nationale. Ainsi, on notera l'octroi la société marocaine SGTM, opérant dans le domaine du bâtiment et des travaux publics depuis les années 80, le contrat de construction du viaduc (ouvrage d'art ferroviaire qui franchit une vallée, une rivière, un bras de mer ou tout autre obstacle et qui présente une hauteur ou une longueur) « El Hachef », pour un montant de 1,31 milliards de dirhams. Avec près de 3,5 kilomètres de longueur, il s'agit du plus grand ouvrage envisagé à ce jour, au Maroc en général et en infrastructure ferroviaire en particulier. Conçu et étudié en ossature mixte, cet ouvrage permettra de répondre aux contraintes très sévères des sols compressibles et sismiques du site sur le tronçon Nord. A travers ce contrat, la société marocaine SGTM comptera sa 3e participation au projet de la future LGV marocaine, et ce après avoir remporté les contrats de construction des deux viaducs de « Sebou » et « Mharhar ». Une forte participation Sur un autre plan, le groupement Houar/ Seprob/TGCC, s'est vu attribuer le plus grand lot de terrassement et ouvrages d'art courant sur le tronçon Nord de la ligne pour un montant de 1,37 milliards de dirhams. Et ces deux sociétés ne sont pas les seules. Sur le projet de la ligne du TGV il y a le groupement TGCC/ Jet Alu qui construit l'ateleir de maintenance à Tanger, l'entreprise Sefiani, en groupement avec Arab contractors, pour une section des terrassements et des ouvrages d'art courant sur le tronçon Sud. Il y a également l'entreprise Moumadko, en groupement avec CMB/UNOECO, pour les travaux de construction des viaducs Lahlou et Gharifa, l'entreprise GTR pour les travaux de terrassements prioritaires Nord, la société SONASR, en groupement avec Monteadriano/Casais, pour les travaux de terrassements prioritaires Sud et enfin le groupement LPEE/SOL DAT pour les travaux d'instrumentation des zones compressibles. Pour rappel, la fin des travaux de la première section Tanger-Kenitra et les tests sont prévus en 2014 et la mise en service en 2015. * Tweet * * *