Après l'effondrement d'une maison dans l'ancienne médina Casablanca ayant fait 5 morts, la problématique des bâtiments menaçant ruine a refait surface. Actuellement, une commission gouvernementale se penche sur le dossier. Les habitats menaçant ruine au Maroc constituent un problème auquel l'Etat a alloué, au titre de la période 2003-2011, un montant de 1,35 milliard DH. Une commission gouvernementale, présidée par le Chef du gouvernement et composée de l'ensemble des intervenants, se penchera sur la question des bâtiments menaçant ruine, a annoncé, la semaine dernière à Rabat, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah. Cette annonce du ministre a fait suite à l'effondrement, la veille, d'une maison à Sidi Fatah, dans l'ancienne Médina de Casablanca, lequel a fait 5 morts. Benabdellah a également déclaré, peu avant la réunion du Conseil de gouvernement, que ce dernier tenait, après ce tragique événement, à traiter en urgence ce problème, en vue de trouver les solutions adéquates et de répondre aux attentes des citoyens. De plus, le ministre a décidé de la création d'un service dédié, à l'habitat menaçant ruine au sein du département de l'Habitat. En effet, ce dossier requiert l'urgence à cause du nombre important des habitats menaçant ruine au Maroc, qui s'élèvent à 114 000 unités, un problème auquel l'Etat a alloué, au titre de la période 2003-2011, un montant de 1,35 milliard de dirhams devant bénéficier à 87 500 ménages, selon le ministre Benabdellah. Par ailleurs, en réponse à une question orale à la Chambre des représentants, présenté par le groupe de la Justice et du développement, le lundi 21 mai, Benabdellah a indiqué que la seule ville de Casablanca, où 5 personnes ont trouvé la mort dans l'effondrement d'une maison, compte 4 000 habitats menaçant ruine, à des degrés divers ; soulignant que ces statistiques pourraient être revues à la hausse. * Tweet * * *