La ministre PJDiste initie une série de rencontres avec les associations de la société civile pour se concerter sur les mesures à mettre en œuvre pour la promotion de la situation de la femme. Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social La ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social multiplie les rencontres avec les associations de la société civile œuvrant pour la promotion de la situation de la femme. Après sa rencontre avec les représentantes de la coalition «Printemps de la dignité», un collectif associatif fédérant 22 ONG, la ministre PJDiste s'est entretenue mercredi dernier avec les dirigeantes de trois nouvelles associations, à savoir l'AFEM (Association des femmes chef d'entreprises au Maroc), ESPOD (Association marocaine pour la promotion de l'entreprise féminine ) et Women's Tribune. « C'était une sorte de prise de contact avec la ministre », souligne d'emblée Fathia Bennis présidente de Women's Tribune. Et de poursuivre : « C'est la première initiative du genre de Madame Bassima Hakkaoui depuis qu'elle a pris les rênes du ministère. Cette rencontre était réservée uniquement aux associations à caractère économique. Nous avons parlé de généralités sur les mesures à mettre en œuvre pour promouvoir la situation de la femme sur le plan économique. D'autres rencontres auront lieu prochainement pour discuter des détails. Le but étant de conclure un partenariat public/privé pour le développement de la situation de la femme ». Protéger les femmes de la violence Soraya Badraoui Drissi, présidente de l'AFEM, a également pris part à la rencontre. « La ministre était à notre écoute. Nous avons proposé des suggestions pour l'amélioration de la situation économique de la femme. Les discussions ont également porté sur les mesures susceptibles de booster entrepreneuriat féminin. Accès aux crédits, aux marchés publics, développement des projets d'incubateurs… plusieurs points étaient à l'ordre du jour », poursuit-elle. Pour rappel, la rencontre de la ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social avec la coalition «Printemps de la dignité» a porté notamment sur la réforme du code pénal et la mise en place d'une loi protégeant les femmes de la violence. Ce collectif associatif fait de cette revendication son cheval de bataille. * Tweet * * *