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La stratégie export en Afrique à revoir | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 05 - 2012

La structure doublement rigide des exportations marocaines de produis halieutiques, par produit et par marché, risque de mettre à mal toute politique de promotion des exportations. Dans sa dernière étude sur le secteur, la DEPF invite le gouvernement à revoir sa copie.
Le continent noir n'arrive à absorber que près de 11% de la valeur totale des exportations de produits halieutiques, malgré la forte demande exprimée.
Les failles sont légion dans un secteur comme celui des exportations des produits de la mer. Alors que le potentiel et les opportunités offertes sur le marché mondial sont énormes. C'est du moins ce qui ressort d'une étude sur les « performances des exportations marocaines des produits de la mer dans le marché mondial », réalisée par la direction des études et des prévisions financières (DEPF).
À commencer par la structure des exportations par produit et par marché. L'étude relève la forte concentration géographique des expéditions nationales. 83% de leur valeur et 68% de leur volume sont accaparés par les deux clients traditionnels que sont l'Espagne et le Japon. À lui seul, notre voisin ibérique capte 46% de la valeur des ventes totales à l'étranger d'un secteur qui emploie plus de 660 000 personnes et draine un chiffre d'affaires de près de 11,7 milliards de dirhams ; soit 58% du total des exportations alimentaires et 6,8% des exportations globales. Le marché européen revendique la part du lion, avec 70% des exportations marocaines. Néanmoins, des marchés en plein essor tels que les Etats-Unis, l'Afrique ou encore d'autres pays de l'Asie « restent peu explorés». Pour ne citer que l'exemple du continent noir, ce dernier n'arrive à absorber que près de 11% de la valeur totale des exportations de produits halieutiques, malgré la forte demande exprimée. Plus encore, 90% de ce total est revendiqué par les conserves pélagiques. Tandis que les potentialités de croissance pour les conserves et semi-conserves, dont regorgent notre pays, restent à saisir. A ce titre, l'Afrique du Sud, premier importateur mondial de conserves de sardines, est un marché à ne pas négliger. Ceci est d'autant plus vrai que les expéditions marocaines sont essentiellement concentrées sur certains pays, et plus précisément le Nigéria, la Guinée et le Ghana.
Obstacles logistiques
Outre les considérations géographiques et géopolitiques, la stratégie export vers le continent africain bute également sur les obstacles logistiques et les coûts de transport. Et c'est là exactement où le bât blesse. La question de l'absence de moyens de transport direct, c'est-à-dire des retards au niveau des délais de livraison des produits, se trouve accentuée par les coûts de production plus ou moins élevés. « Des coûts logistiques très élevés peuvent, en effet, nuire à toute politique de promotion des exportations », estiment les initiateurs de l'étude. A côté de l'Afrique, la Russie et d'autres pays de l'Asie promettent monts et merveilles, mais à condition de respecter les exigences de qualité (adaptation aux normes sanitaires et de qualité). Sans oublier, encore une fois, la maîtrise des coûts et des délais de transport. « Le Maroc reste très faiblement présent sur le marché de la Russie, le plus grand importateur de sardines, et dont les importations ont atteint 40,5 millions de dollars en 2010. Paradoxalement, dans la région de l'Europe de l'Est, le Maroc est présent sur des marchés de faible taille comme la Hongrie, pays dont les importations totales de sardines ne dépassent pas les 4 millions de dollars », note l'étude du DEPF. S'agissant de la structure par produit, 80% des exportations totales sont captées par les céphalopodes congelés (27%), les conserves de pélagiques (37%) composées essentiellement de sardines, de poissons blancs frais (8%) et de crustacés congelés portant principalement sur les crevettes décortiquées (6%). « Cette structure doublement rigide au niveau des marchés et des produits est le principal facteur de faiblesse des exportations du secteur », conclut l'étude.
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