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Faut-il déserter la Bourse ? | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 05 - 2012

Dans une tentative de rétablir la confiance des investisseurs en le marché boursier, la Bourse de Casablanca et l'APSB ont organisé une rencontre où les petits porteurs ont été présents en force. Résultat ? Un débat houleux de l'aveu même de Karim Hajji, DG de la Bourse de Casablanca.
Selon Youssef Benkirane, il serait «judicieux pour les particuliers de s'orienter vers les véhicules de placement collectif».
Attirer un demi-million d'investisseurs à la Bourse de Casablanca, tel fut l'objectif de la direction de la place casablancaise affiché en 2009. Un chiffre assez conséquent mais qui ne précise pas quelle catégorie d'investisseurs, étrangers ou nationaux, particuliers ou institutionnels. Les différentes actions de vulgarisation sur l'investissement en Bourse feraient plus penser à une cible de particuliers. Ces derniers ont été d'ailleurs présents en force lors de la rencontre organisée par la Bourse de Casablanca et l'Association professionnelle des sociétés de Bourse (APSB) autour du bilan des sociétés cotées au-delà des résultats 2011, sur les enjeux de l'année en cours et les perspectives des secteurs les plus porteurs.
La valorisation, une science inexacte.
L'objectif de la rencontre, qui fut d'ailleurs une première à marquer dans les annales, du fait qu'elle a rapproché les petits porteurs des directeurs des départements analyse et recherche des 5 sociétés de Bourse les plus importantes, était selon le directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji : « de faire de cette rencontre une plate-forme d'échange et de débat dans le but d'encourager la diffusion de l'information financière mais aussi de présenter les opportunités réelles qui existent malgré le contexte actuel et l'attentisme qui prévaut». Un objectif partagé également par l'APSB qui, en la personne de son président, Youssef Benkirane, a précisé que « la rencontre avait un double objectif : tout d'abord il était question de vulgariser la communication avec les investisseurs dans le but de rétablir la confiance mais aussi de partager l'opinion des sociétés de Bourse sur la rentabilité du marché». Or les petits porteurs, eux, étaient là pour porter leurs doléances à l'égard des pertes qu'ils ont subies mais aussi à certaines irrégularités dont regorge le marché, telle la surévaluation de certaines valeurs lors des introductions en Bourse, les cours cibles qui sont rarement atteints, la rémunération des administrateurs de certaines sociétés qui dépassent leurs réalisations, ou encore l'absence de distribution de dividendes… Un tas de questions auxquelles ne pouvaient répondre les directeurs présents car n'étant tout simplement pas de leur ressort, sauf pour ce qui est de la valorisation et des recommandations. A ce titre, Benkirane, qui est aussi président du directoire de BMCE Capital Bourse, avait d'ailleurs souligné, dès son mot d'ouverture, qu'il ne faut pas se fier à la recommandation, et dans une moindre mesure au cours cible, car le plus important ce sont les hypothèses sous-jacentes notamment en terme de taux de croissance, de risque… « D'autant plus que ce n'est pas une science exacte. Il faut faire une lecture fine de la complexité du contexte dans lequel la société cotée évolue et éviter tout priori ou idée simpliste » avait-il poursuivi.
Suivre le marché français.
Autant dire que le néophyte devrait faire face à une batterie de données qu'il n'est pas en mesure d'analyser seul, et encore moins développer une opinion objective à l'égard de ces recommandations. Un autre professionnel dans une déclaration accordée à l'hebdomadaire La Vie éco, précisait que «les notes de recherches (réalisées par les sociétés de bourse : ndlr) ne sont pas destinées aux particuliers et visent des placements longs». Ainsi, pour cette catégorie particulière d'investisseurs, Benkirane estime qu'il serait judicieux de « s'orienter vers les véhicules de placement collectif ». Une déclaration qui n'a pas été prise à cœur ouvert par les présents qui l'ont interprétée comme une incitation aux particuliers de déserter la place boursière. De plus, la majorité des véhicules de placement collectifs ne garantissent pas le capital initial des investisseurs. En tout cas, dans un marché « qui était irrationnel à la hausse dans les années précédentes et qui se trouve aujourd'hui irrationnel à la baisse », comme l'a déclaré Benkirane, il serait probablement judicieux de prendre exemple sur le marché français, où d'après un professionnel marocain, l'Autorité des marchés financiers (AMF) interdit aux particuliers l'investissement direct sur la Bourse et exige une graduation en matière de titre dans lequel ils peuvent investir, le temps qu'ils se familiarisent avec le marché et les risques qu'il présente. Les responsables de la Bourse de Casablanca précisent que la rencontre a été fructueuse, dans la mesure où cela leur a permis de s'enquérir des problématiques du marché. D'autres rencontres devraient d'ailleurs voir le jour prochainement.
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