Dans un marché en maturité, avec une forte pression concurrentielle et dans un contexte réglementaire qui se durcit, Wafasalaf a conforté sa position de leader du secteur du crédit à la consommation avec une part de marché, en production brute, de 30,3 % à fin 2011 contre 29,8 % en 2010. « Ce positionnement est conforté par un bilan d'image mené en fin d'année par un cabinet externe qui confirme Wafasalaf comme le 1e organisme de financement en notoriété (60 % en notoriété spontanée et 95 % en notoriété globale) », a souligné Leila Mamou, directrice générale de Wafasalaf, lors d'une conférence de presse tenue au nouveau siège de la société de crédit. Wafasalaf est également parvenue à maintenir sa position de n°1 sur tous les marchés. Elle détient ainsi, à fin 2011, près de 25,9 % du marché du prêt personnel, 72,8 % de l'équipement de la maison et 33, 3 % du crédit automobile. Il est utile de noter que le secteur du crédit à la consommation a connu une stagnation de son activité à fin 2011 avec une production globale brute de 15,3 milliards de dirhams, enregistrant un taux de croissance de 0,2 % expliqué par un fort recul de -13,3 % de l'activité du prêt personnel. Toutefois, ce recul a été atténué grâce au développement de l'activité financement de l'automobile (+28,3 %), induit par la croissance des ventes automobiles au Maroc (+8,4 %). L'encours brut des sociétés de crédit à la consommation s'est établi à 43 milliards de dirhams à fin 2011, soit une hausse de +4,5 % par rapport à 2010. La diversification, un axe majeur S'agissant de la filiale d'Attijariwafa bank, la production s'est améliorée de +8,3 %, s'établissant à 11,2 milliards de dirhams. « Une production soutenue par une stratégie de développement des partenariats de gestion pour compte de tiers », a expliqué la directrice de la société. En effet, 5,9 milliards de dirhams concernent la production portée alors que 5,2 milliards sont issus de la gestion pour compte. Le résultat net marque, de son côté, un bond de +9,1 % à 334 millions de dirhams, contre 316 millions en 2010. Cette performance, Wafasalaf la doit à son positionnement en tant que spécialiste de la distribution du crédit, sous une marque blanche. Elle met toute sa chaîne de traitement au service de la place. La société se positionne ainsi comme la référence en matière de recouvrement et de gestion du contentieux de tous types de créances. Plusieurs partenaires lui confient la gestion de leur risque, que ce soit en amont (scoring d'acceptation) ou en aval dans la gestion des impayés et contentieux. La filiale d'Attijariwafa bank a ainsi fait de ce métier, appelé « service providing », un axe de développement et de diversification. A noter que le service providing consiste en une offre de prestation de gestion pour le compte de tiers portant sur le recouvrement de créances et chèques impayés, et ce à l'aide d'outils et de techniques de pointe. Poursuivre l'amélioration du risque En 2011 et dans le cadre du développement du Groupe Attijariwafa bank en Afrique, Wafasalaf a également accompagné la mise en place de l'activité du crédit à la consommation au sein de la CBAO, filiale du groupe Attijariwafa bank au Sénégal, et ce après une 1e expérience réussie en Tunisie, permettant un transfert d'expertise métier de Wafasalaf vers l'international. Par ailleurs, la stratégie de développement 2012 de la filiale crédit du groupe Attijariwafa bank est basée sur la consolidation de plusieurs axes, dont une nouvelle organisation basée sur les lignes de métiers. Le renforcement de la qualité de service vis-à vis des clients mais également des partenaires. Cet objectif devrait être atteint grâce à « une politique de proximité avec ses clients, basée sur des enquêtes de satisfaction client permanentes, afin de répondre au mieux à leurs besoins et exigences », a précisé Leila Mamou. L'efficacité opérationnelle devrait également constituer un levier important que Wafasalaf compte investir encore plus. Le développement de cet axe lui permettrait de rester dans les standards internationaux et d'assurer la meilleure qualité de service au meilleur coût. Le pilotage du risque devrait enfin constituer le cœur de métier du crédit à la consommation. La société de crédit promet de maintenir son niveau du risque en dessous de la barre de 2 %.