L'Université internationale de Rabat (UIR) connaît un succès grandissant avec des offres de formations diversifiées. Entretien avec la directrice du pôle formation continue, Amane Fethallah. Amane Fethallah, directrice du pôle formation continue. Ci-dessus, le stand de l'UIR au salon de l'étudiant en avril dernier, à Casablanca. Quelles sont les particularités de l'accord-cadre signé lundi dernier entre l'UIR et HP-CDG IT Services Maroc ? Cet accord-cadre est le premier du genre pour les formations diplômantes. D'autres ont été signés, notamment avec la chambre moderne de notariat, l'Office des changes, ou encore l'institut CDG. Il s'agit de mettre en place des actions de formation par l'UIR au profit du personnel de cette entreprise. Il leur sera notamment proposé une licence en informatique, un master en IT gouvernance, ou un master en management stratégique. Nous sommes également en train de travailler avec Jetalu, pour un accord du même calibre qu'avec HP CDG. Quelles sont les particularités de l'accord-cadre signé lundi dernier entre l'UIR et HP-CDG IT Services Maroc ? Cet accord-cadre est le premier du genre pour les formations diplômantes. D'autres ont été signés, notamment avec la chambre moderne de notariat, l'Office des changes, ou encore l'institut CDG. Il s'agit de mettre en place des actions de formation par l'UIR au profit du personnel de cette entreprise. Il leur sera notamment proposé une licence en informatique, un master en IT gouvernance, ou un master en management stratégique. Nous sommes également en train de travailler avec Jetalu, pour un accord du même calibre qu'avec HP CDG. En quoi ce type d'accord est-il favorable aux étudiants de votre université ? L'accord-cadre permettra non seulement la formation du personnel de cette entreprise, mais il est également basé sur l'accueil de nos étudiants au sein de ces entreprises, pour des stages intermédiaires ou des stages de fin d'études. Pour le cas de HP CDG, une salle d'informatique sera également aménagée à leurs frais au sein de l'université. L'UIR prétend que ses formations font la différence du fait de leur adaptation au fonctionnement de l'entreprise. Comment s'opère cette différence ? Nous tentons d'être proches des secteurs porteurs et des niches à développer. Le marché foisonne de formations transversales classiques (en statistique, management,…) auxquelles nous répondons aussi. Seulement, on remarque que pour certains domaines, la formation continue n'est pas au rendez-vous. Comme par exemple, dans le cas des notaires. Nous avons d'ailleurs organisé des stages de notariat au profit de 400 d'entre eux. Nous proposons aussi des formations très techniques, en formation, construction et fabrication métallique par exemple. Ces formations sont indispensables pour diversifier l'offre marocaine et aider à l'élan donné dans l'économie marocaine. Qu'arrivera-t-il à la fin des formations proposées au personnel de vos entreprises partenaires ? Toutes nos formations sont accompagnées d'une mise en place spéciale. Par exemple, une formation de cinq jours n'est pas faite uniquement en cinq jours. Mais se poursuit par la suite. Le personnel formé peut notamment, sur notre site internet, trouver des études de cas qui peuvent l'aider. Un moyen de prolonger le temps de formation. On accompagne cela par un processus d'évaluation en trois temps. A chaud, à froid, (trois semaines plus tard), puis une évaluation réalisée avec le supérieur hiérarchique direct. Vous êtes personnellement spécialisée dans le domaine de la formation continue. Trouvez-vous qu'elle a la place qu'elle mérite au sein des organisations marocaines ? En plus de la formation continue, les pouvoirs publics ont commencé à opérer un processus d'accompagnement, notamment par le biais de ce qui est proposé par l'OFPPT. Dans certains domaines comme l'offshoring, nous assistons à un turnover important. La formation continue est un moyen de retenir les ressources. Le Maroc est rentré de plain pied dans une régionalisation et dans la mondialisation. Et pour être compétitif, il doit augmenter l'importance de la formation continue. Les entreprises doivent lui accorder la place qu'elle mérite, pour garder son personnel, mais aussi pour se positionner sur le marché. Quelles nouveautés comptent proposer l'UIR dans le domaine de la formation en 2012 ? Différents masters seront lancés à la rentrée prochaine, comme un master en droits de l'homme avec l'INDH, et un master en développement durable et en efficacité énergétique. Nous souhaitons également mettre en place un référentiel de compétences de haut niveau à travers des certificats. Ils seront temporisés par des structures reconnues dans un domaine spécifique, ou des personnes reconnues sur la place. Dans ce sens, un certificat en commerce international vient d'ailleurs d'être lancé en partenariat avec le ministère du commerce extérieur. Nous sommes en phase de recrutement.