Le Soir échos dresse le portrait de l'une des figures montantes du parti de l'istiqlal. Quatrième dans la liste nationale destinée aux femmes, Mounia Ghoulam est plus que jamais confiante à 24 heures du scrutin décisif. À 37 ans seulement, Mounia Ghoulam a déjà 22 ans d'expérience politique derrière elle, précisément au sein du parti de l'Istiqlal. Quatrième dans la liste nationale réservée aux femmes, ce qui veut dire qu'elle a toutes les chances de remporter la députation, Mounia Ghoulam tient aussi à rappeler qu'elle représente la « région des Doukkala Abda ». D'une voix dynamique, la jeune istiqlalienne assure qu' « entant que jeune », elle « souhaite participer au renouvellement de la classe politique », dit-elle avec fierté, et ajoute un peu plus loin « On a besoin de compétences jeunes et nouvelles, on a besoin d'un Parlement nouveau ». Face a un Parlement amorphe, la jeune femme assure que l'heure est grave, et qu' « il faudra passer pas moins de 20 lois organiques au lendemain des élections ». Le boycott ? Pas d'accord Au Maroc pourtant, il existe une frange de la jeunesse qui ne se sent pas intéressée par le prochain scrutin, à l'image des jeunes du mouvement du 20 février. Pour Mounia Ghoulam, « le mouvement se trompe lourdement », pour elle « il faut changer les institutions de l'intérieur, et non de l'extérieur, comme souhaitent le faire les jeunes du M20F ». « Boycotter est un geste rebelle », a-t-elle asséné, car pour la jeune militante, « au Maroc ,il est impossible de changer les institutions de l'extérieur, ce n'est que perte de temps ». Malgré son jeune âge, la jeune militante a été de tous les combats du parti de l'Istiqlal. Elle affirme d'ailleurs que le PI « a réalisé 80% de ses promesses », malgré toutes les critiques dont a fait l'objet le gouvernement El Fassi. « Le PI est fier de son bilan, il s'inscrit dans la continuité. Nous voulons nourrir d'autres chantiers, élargir la classe moyenne. Notre programme est ambitieux mais réalisable », dit-elle avec assurance.