Le PAM a présenté, vendredi 28 octobre à Rabat, ses candidats aux élections du 25 novembre. Le Tracteur a accordé la tête de liste des femmes à Fatiha Layadi et celle des jeunes à Younès Skouri. Meriem Baali retient l'attention et force l'admiration. A peine 23 ans, elle est la plus jeune candidate inscrite officiellement sur la liste des jeunes du Parti authenticité et modernité. « Cette jeune demoiselle nous a agréablement surpris en nous montrant qu'elle est prête à batailler auprès des hommes et à Casablanca, plus précisément à Moulay Rachid. Il faut le faire ! », confie au Soir échos le secrétaire général du PAM, Mohamed Cheikh Biadillah. Meriem Baali ainsi que les autres candidats de la liste des jeunes ont été les vedettes de la rencontre organisée par le PAM, vendredi 28 octobre à Rabat, pour présenter ses candidats aux élections. Les têtes de liste ont été accordées à Younès Skouri, pour les jeunes, et à Fatiha Layadi, pour les femmes. « Fatiha Layadi a été choisie pour être le cockpit étant donné son expérience, sa compétence et son rayonnement international », souligne le SG du PAM. « Mais pour ce qui est du classement des autres candidats, nous n'y sommes pas encore parvenus. Nous avons des difficultés à faire des choix, sachant que nous devons nous limiter à 60 pour les femmes et à 30 pour les jeunes », reconnaît le vice- secrétaire général du PAM, Hakim Benchammach, tenant à préciser que le parti ne cultive pas « d'obsession » pour l'obtention d'un maximum de sièges. Le parti a reçu quelque 300 candidatures. Sur les 92 circonscriptions électorales, le PAM en couvre 85, soit 90%. Critères d'éligibilité Popularité, notoriété, intégrité et respect de la charte sur l'honneur, les candidats devaient tous répondre à ces exigences pour qu'ils soient admis. « Nous avons reçu plus de 300 candidatures », annonce Benchammach. Sur les 92 circonscriptions électorales, le PAM en couvre 85, soit 90%. « Nous n'avons pas voulu couvrir l'ensemble, dans la volonté de consacrer les 7 circonscriptions électorales restantes à des candidats qui représenteront l'Alliance pour la démocratie (G8) », explique-t-il. Et de préciser que seuls 29 candidats sont des parlementaires, tandis que l'écrasante majorité, soit 70%, ne l'est pas. Sur les 85 candidats des listes locales, 37% ont entre 41 et 50 ans, suivis de la tranche d'âge 51-60 ans avec un taux de 34%. Les 40 ans et moins représentent 18% des candidats, tandis que les 11% restants relèvent de la catégorie d'âge des 61 ans et plus. Cinq femmes à Marrakech (l'actuelle maire de la ville ocre), Khénifra, Meknès et Casablanca sont candidates. Nouvelle élite « C'est notre première participation aux élections nationales, après les locales de 2009. En réponse à la Constitution et à l'appel royal, nous avons opté pour le renouvellement de l'architecture du PAM, essentiellement sur le volet socioprofesionnel », déclare Cheikh Biadillah. Et ce « renouveau », le PAM veut le réussir en choisissant une majorité (61%) de candidats de niveau universitaire. Les candidats de niveau secondaire et primaire représentent respectivement 35% et 4%. Quant à leur catégorie socioprofessionnelle, le PAM retient l'attention en accordant une grande confiance aux entrepreneurs qui représentent 44% de ses candidats. La catégorie des « commerçants et autres professions » arrive en seconde position avec 21%, suivie des fonctionnaires (10%). Le reste des candidats se compose d'agriculteurs, des ingénieurs, de médecins, d'enseignants et d'avocats. « Nous voulons une nouvelle équipe, de nouvelles élites, des hommes et des femmes avec des profils assez pointus. Parmi nos candidats, nous comptons également trois Marocains résidant à l'étranger : Allemagne, France et Moyen-Orient », ajoute le SG du PAM. Le PAM insiste sur le fait qu'aucun candidat ne s'est retrouvé sur une liste pour des raisons « personnelles » ou « liens familiaux ». Pour autant, les choix adoptés font de nombreux mécontents (lire l'article).