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Associations des parents d'élèves : à qui profite l'argent ?
Publié dans Le Soir Echos le 06 - 10 - 2011

L'action des Associations des parents et tuteurs d'élèves (APTE) est remise en cause. Le flou règne sur l'usage que font ces associations des cotisations annuelles des parents. Entretien avec le président de la Fédération des APTE, Mohamed Qnouch.
«Certains responsables associatifs se permettent de se servir des fonds des association à des fins personnelles».
Le Maroc a célébré, la fin de la semaine dernière, la Journée nationale des associations des parents et tuteurs d'élèves. L'occasion de dresser un état des lieux de ces ONG. Combien compte aujourd'hui le Maroc d'associations des parents d'élèves et quelle évaluation est faite du travail accompli par ces ONG ?
Le nombre des associations des parents d'élèves au Maroc s'élève à près de 2 000 ONG qui couvrent le secteur public. Nous avons une couverture de 90 % au niveau des établissements de l'enseignement secondaire qualifiant et collégial et de 25% dans le primaire. Nous avons 54 fédérations provinciales ou préfectorales et cinq unions régionales. Sans oublier la Fédération nationale des associations des parents d'élèves qui fédère tout ce monde.
J'estime que l'action associative des parents d'élèves au Maroc est en transition depuis l'année 2000, qui a coïncidé avec l'ouverture des grands chantiers de réformes dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte nationale de l'éducation et de la formation, grâce à l'effort commun consenti par le MEN [ministère de l'Education nationale ] du temps du ministre Abdellah Saaf, et nous-mêmes.
Plusieurs indicateurs quantitatifs et qualitatifs témoignent du fait que le tissu associatif des parents d'élèves est sur la bonne voie. Mais beaucoup de travail reste à faire pour que l'action associative des parents d'élèves soit au niveau de nos aspirations et attentes. Néanmoins, je reste optimiste quant aux évolutions futures, grâce au travail colossal que nous menons actuellement dans le cadre de la commission mixte, qui regroupe nos représentants et ceux des services centraux du ministère.
Le Maroc a célébré, la fin de la semaine dernière, la Journée nationale des associations des parents et tuteurs d'élèves. L'occasion de dresser un état des lieux de ces ONG. Combien compte aujourd'hui le Maroc d'associations des parents d'élèves et quelle évaluation est faite du travail accompli par ces ONG ?
Le nombre des associations des parents d'élèves au Maroc s'élève à près de 2 000 ONG qui couvrent le secteur public. Nous avons une couverture de 90 % au niveau des établissements de l'enseignement secondaire qualifiant et collégial et de 25% dans le primaire. Nous avons 54 fédérations provinciales ou préfectorales et cinq unions régionales. Sans oublier la Fédération nationale des associations des parents d'élèves qui fédère tout ce monde.
J'estime que l'action associative des parents d'élèves au Maroc est en transition depuis l'année 2000, qui a coïncidé avec l'ouverture des grands chantiers de réformes dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte nationale de l'éducation et de la formation, grâce à l'effort commun consenti par le MEN [ministère de l'Education nationale ] du temps du ministre Abdellah Saaf, et nous-mêmes.
Plusieurs indicateurs quantitatifs et qualitatifs témoignent du fait que le tissu associatif des parents d'élèves est sur la bonne voie. Mais beaucoup de travail reste à faire pour que l'action associative des parents d'élèves soit au niveau de nos aspirations et attentes. Néanmoins, je reste optimiste quant aux évolutions futures, grâce au travail colossal que nous menons actuellement dans le cadre de la commission mixte, qui regroupe nos représentants et ceux des services centraux du ministère.
Mohamed Qnouch.
Les associations des parents d'élèves sont décriées. Plusieurs voix s'élèvent pour dire qu'elles ne jouent pas leur rôle et n'accomplissent pas leur mission. Qu'en dites-vous ?
Cela relève des représentations que se fait une bonne partie de la société marocaine sur les associations des parents d'élèves. Lesquelles représentations se trouvent justifiées par ce que j'appellerais l'histoire noire des APTE d'une part, et par le déficit en communication desdites associations d'autre part.
Le tissu associatif des parents d'élèves est en transition et a connu des avancées considérables. Toutefois, nombre de points faibles persistent, et nous estimons qu'ils sont surmontables sur la durée, à condition d'assurer l'accompagnement des APTE en matière de formation et de renforcement de leurs capacités institutionnelles aini que la généralisation de la culture de la gestion participative chez tous nos partenaires gestionnaires du système éducatif tant sur les plans local, provincial, régional que national.
Les associations des parents d'élèves sont décriées. Plusieurs voix s'élèvent pour dire qu'elles ne jouent pas leur rôle et n'accomplissent pas leur mission. Qu'en dites-vous ?
Cela relève des représentations que se fait une bonne partie de la société marocaine sur les associations des parents d'élèves. Lesquelles représentations se trouvent justifiées par ce que j'appellerais l'histoire noire des APTE d'une part, et par le déficit en communication desdites associations d'autre part.
Le tissu associatif des parents d'élèves est en transition et a connu des avancées considérables. Toutefois, nombre de points faibles persistent, et nous estimons qu'ils sont surmontables sur la durée, à condition d'assurer l'accompagnement des APTE en matière de formation et de renforcement de leurs capacités institutionnelles aini que la généralisation de la culture de la gestion participative chez tous nos partenaires gestionnaires du système éducatif tant sur les plans local, provincial, régional que national.
À travers ces ONG, les parents ont-ils le droit de s'immiscer dans l'espace scolaire ?
La mission des associations des parents d'élèves est la protection des droits des élèves à un enseignement de qualité. Auparavant, nous menions une action de plaidoyer auprès de la tutelle, du Parlement et du gouvernement pour faire entendre notre voix en vue de l'amélioration de l'approche pédagogique, les conditions dans lesquelles sont enseignés nos enfants.
Actuellement, les choses ont changé. La signature du document-cadre relatif au Pacte des relations entre les établissements scolaires et les associations des parents et tuteurs d'élèves, a insufflé une nouvelle dynamique à ce tissu associatif. Nous avons le droit de participer activement à la tenue des conseils d'administration des établissements chargés de la gestion de la chose éducative. Nous pouvons participer au processus de prise de décision des politiques et de l'élaboration des politiques publiques en matière d'éducation à tous les niveaux, au ministère et dans les établissements.
Les frais d'inscription des élèves comportent une cotisation annuelle qui alimente le budget de ces associations. Vu l'état dans lequel se trouvent nos écoles, il est légitime de se poser la question quant à l'usage fait de cet argent ?
Les cotisations annuelles des parents d'élèves sont généralement dépensées pour financer la participation des associations des parents et tuteurs d'élèves à la mise à niveau des infrastructures des écoles, au soutien social des élèves démunis et aux activités culturelles et sportives. Cela ne veut pas dire que certains responsables associatifs ne se permettent pas de se servir des fonds de l'association à des fins personnelles et dans la plupart des cas en connivence avec certains chefs d'établissement.


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