En l'espace d'une semaine, le Maroc a enchainé les victoires au Parlement européen. Dernière en date, le rejet de la motion de présenter l'accord de pêche Maroc-UE à la Cour de Justice européenne. Un sérieux revers pour les milieux pro-Polisario au Parlement européen. Jeudi, en séance plénière, les eurodéputés ont rejeté la motion de présenter l'accord de pêche conclu avec le Maroc à la Cour de Justice européenne. « Ce vote atteste que le Parlement européen commence à mieux comprendre le Maroc et le Parlement marocain. C'est également un signe de confiance à l'égard du Royaume et de son importance dans la région et les avancées démocratique qu'il a entreprises », nous dit M'barka Bouida, députée. Une victoire pour le Royaume qui, faut-il le rappeler, n'en est pas la seule au cours de cette semaine. Mardi à la même institution, la commission de la pêche a recommandé la rénovation de l'accord agricole entre Rabat et Bruxelles, par 12 votes favorables, 8 défavorables et deux abstentions. En octobre, la Commission du commerce extérieur se prononcera sur l'accord agricole. Début septembre, sous la houlette de l'euro-député, Raul Romeva, du parti Initiative Catalane Verte, une motion a réuni plus de 77 signatures, le quorum requis pour que la question débattue en séance plénière, réclamant l'avis de la Cour Européenne de Justice sur la légalité d'inclure les eaux du Sahara dans l'accord de pêche avec le Maroc. Le dossier des relations économiques entre le Royaume et l'UE n'est pas pour autant sorti des arcanes du Parlement européen. En octobre, la Commission du commerce extérieur se prononcera sur l'accord agricole. M'Barka Bouida, Députée RNI et membre de la commission mixte parlementaire maroco-européenne. « Le Parlement européen commence à comprendre » Quel enseignement tirer du rejet de cette motion ? Le rejet de la motion présentée par deux eurodéputés est une victoire pour le Maroc, un signe que le Parlement européen commence à comprendre la place du Royaume et à saisir le sens des avancées démocratiques réalisées par notre pays. La preuve, le groupe des euro-députés du PP espagnol ont voté en faveur du rejet, au même titre que le groupe socialiste. Ce rejet n'ouvre-t-il pas la voie à la ratification de l'accord agricole ? Indéniablement. La motion a des desseins politiques. Elle visait à bloquer les deux accords : de pêche et de la libération des échanges des produits agricoles. C'est un revirement de situation qui profite pleinement à notre pays. Ce revirement de situation est à mettre également à l'actif de la diplomatie marocaine… Sans aucun doute. Derrière cette victoire, il y a tout un travail de la diplomatie officielle mais également un effort parallèle. Je pense aux députés marocains membres de la commission parlementaire mixte maroco-européenne.