Le maître à jouer des Queens Park Rangers Adel Taarabt a été embarqué dans le classement des cinq plus grands protagonistes des désaccords entraîneurs-joueurs en équipes nationales africaines. Je préfère ne plus jamais jouer en sélection nationale, avec ou sans Eric Gerets ! Je préfère représenter mon pays à travers mon club. Je m'excuse auprès des supporters. La sélection nationale, c'est terminé pour moi. A chaque fois, c'est la même chose. Je préfère ne plus m'embrouiller avec le coach ou la fédération et profiter de mes vacances». On se souvient que cette déclaration avait déstabilisé la sélection nationale à un jour du match Maroc-Algérie, heureusement remporté par les Lions. En claquant la porte, Adel Taarabt a provoqué une polémique et, partant, fait son entrée dans le classement des cinq meilleures embrouilles entre coachs et joueurs des équipes nationales africaines. Un classement où le Nigérian Peter Odemwingie figure en tête de liste, après une brouille avec son entraîneur Samson Siasia. En effet,le nigérian a choisi de quitter le camp de concentration avant un match amical face au Kenya. Furieux après ce geste, Samson Siasia a décidé de ne plus convoquer le joueur de 30 ans jusqu'à ce qu'il s'excuse auprès du public et de ses coéquipiers. L'affaire a été largement relayée dans les médias. Et le joueur a fini par faire son mea culpa. Depuis, il s'est remis en bon état avec son entraîneur et ses coéquipiers. Le deuxième du classement est Suley Muntari, connu pour ses chamailleries avec l'ensemble de ses coachs depuis son jeune âge et les différentes catégories où il a évolué. Le bad boy du football ghanéen s'est forgé cette réputation aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, où il a quitté la compétition et pris le chemin de retour au Ghana pour voir sa famille. Fidèle à ses dérapages, il est écarté six ans après par le sélectionneur Milovan Rajevac. Finalement, il a promis de prendre le droit chemin après avoir réglé ses différends avec son coach, qui l'a réintégré à nouveau et lui a offert une participation à la Coupe du monde en Afrique du Sud. Le troisième au classement n'est autre que l'Egyptien Ahmed Houssam, dit «Mido», qui a refusé d'être remplacé par Amr Zaki dans une scène surréaliste au grand stade du Caire. Malheureusement pour lui, son remplaçant a été l'auteur de la qualification en finale et le pauvre Mido a été suspendu pour six mois. Le cinquième et dernier cas après Adel Taarabt et celui du Ghanéen Kevin Prince Boateng, qui est en froid avec son entraîneur Goran Stevanovic. En effet, son entraîneur accuse le virtuose milieu de terrain de manquer d'enthousiasme et d'engouement. Ces déclarations ont mené le sociétaire de l'AC Milan à prendre ses distances. Dernièrement, le président de la Fédération ghanéenne de football Nyantakyi Kwesi a incité les deux parties à régler leur conflit : «Goran et Kevin ont à mettre leur ego et différences de côté au profit de la nation». Une attitude dont notre Taarabt national est décidément incapable.