Après les parlementaires, les professionnels le gouvernement et les ONG, c'est au tour du grand public d'apporter sa contribution au dialogue sur les médias et la société. Un site Internet devrait être ouvert dans les jours à venir, informe l'instance chargée de diriger ce dialogue. Aucune date n'a encore été fixée pour le lancement de cette quatrième phase du dialogue qui a été lancée depuis l'enceinte du Parlement. Pour l'heure l'instance du dialogue sur les médias et la société, continue ses activités. Une séance a été programmée, hier 10 mars, avec les responsables de la société de distribution « SAPRESS ». D'autres rencontres sont prévues avec le Centre d'études en droits humains et démocratie (CEDHD), aujourd'hui, le 11 mars, et Transparency Maroc, le 16 mars. Entre-temps, l'instance a déjà recueilli en quelques 20 heures d'audiences les avis des journalistes, des directeurs de médias du gouvernement et des acteurs de la société civile. Elle devrait se pencher sur les 7 mémorandums qui ont été soumis pour en faire une synthèse et en dégager une ligne conductrice. Selon Jamaleddine Naji qui chapeaute cette opération, ce dialogue national «ne se limite pas aux séances qui se déroulent dans l'enceinte du Parlement. L'accompagnement de ces séances par les médias, notamment la presse écrite, constitue (également) une partie de ce dialogue». L'instance, soutient-il, entend aborder ce sujet selon une «approche moderniste» à l'instar de la démarche suivie dans plusieurs pays démocratiques.