Le premier semestre 2011 a été un bon cru pour le premier établissement bancaire du Maroc. Les principaux indicateurs financiers sont au vert et la banque entame un nouveau plan stratégique, Attijariwafa 2015. Le groupe bancaire Attijariwafa bank continue sur sa lancée. Au titre du premier semestre 2011, le groupe améliore ses performances et tous les principaux indicateurs sont au vert. C'est ainsi que le PNB consolidé a enregistré une progression de 14,8% par rapport au premier semestre 2010 à 7,9 milliards de dirhams. De leur part, les charges générales d'exploitation augmentent de 8,1% à 3 milliards de dirhams, situant le coefficient d'exploitation à 43,4% en amélioration de 2,6 points par rapport à fin juin 2010. Le résultat brut d'exploitation, quant à lui, ressort à 4,5 milliards de dirhams, en accroissement de 20,4% comparativement au premier semestre 2010. De son côté, le résultat net consolidé du groupe affiche une progression de 16,4% se fixant à 2,6 milliards de dirhams. Egalement, le résultat net part du groupe s'inscrit en hausse de 15,2% à 2,2 milliards de dirhams et le total bilan s'élève à 324,9 milliards de dirhams, en évolution de 9,1% par rapport à fin juin 2010. Enfin, les fonds propres consolidés totalisent 28,4 milliards de dirhams en amélioration de 10,3% comparativement au premier semestre 2010. Au de là des statistiques, le premier groupe bancaire au Maroc s'est activé durant le premier semestre de cette année en termes d'innovation en produits et services. Il a, en effet, enrichi sa gamme notamment par la création des plans d'épargne (actions, logement et éducation), le lancement d'un produit d'assistance destiné aux MRE (Injad Bila Houdoud) et l'accompagnement des projets des TPE avec l'offre Rasmali. Il est également le premier collecteur de l'épargne au Maroc avec un montant de 282,6 milliards de dirhams, soit une progression de 8,2% par rapport au premier semestre de 2010. Pour ce qui est des crédits distribués, Attijariwafa bank est considérée comme le premier financeur de l'économie au Maroc avec un total de 237,8 milliards de dirhams, soit une évolution de 10,6%. Une performance à saluer, puisque cette évolution est supérieure à la performance globale du secteur qui a enregistré une hausse de 6,4% le premier semestre 2011 par rapport à la même période en 2010. De plus, l'un des freins majeurs au développement des PME marocaines est le non accompagnement des banques et leur réticence en terme d'octroi de crédits. A l'échelle régionale, la banque a finalisé les opérations d'acquisition de SCB Cameroun et de prise de contrôle de BNP Paribas Mauritanie. Par ailleurs, Attijariwafa bank poursuit son plan de transformation des filiales subsahariennes acquises auprès de la banque française Crédit Agricole pour accélérer le développement de leurs activités et renforcer les synergies avec le Groupe. En parallèle, Attijariwafa bank se déploie activement pour l'extension du réseau de ses filiales. L'objectif étant de contribuer à la bancarisation des populations des pays où elle opère et de renforcer sa présence pour consolider davantage son positionnement en tant qu'acteur régional. Au Maroc, par exemple, le groupe a ouvert 331 agences bancaires supplémentaires durant le premier semestre pour parvenir à un réseau d'agences total de 2 205 agences, soit environ une hausse de 18% du nombre total d'agences. Par ailleurs, afin de consolider son modèle de développement, le Groupe Attijariwafa bank a entamé, au cours du premier semestre 2011, l'élaboration d'un nouveau plan stratégique «Attijariwafa 2015» tenant compte de sa dimension actuelle, de son positionnement régional et de ses perspectives d'avenir. Un plan qui lui permettra, entre autres, de rationaliser ses coûts, mais surtout de consolider son développement et son positionnement en tant que champion national et régional.