Une nouvelle association politique vient de voir le jour. Baptisée « Mouvement vigilance citoyenne», l'ONG n'est pas sans rappeler le MTD d'El Himma. L'espace associatif national vient de donner naissance à une nouvelle entité, mais à visage politique : le «Mouvement vigilance citoyenne» L'ONG n'est pas sans rappeler le MTD d' El Himma. La nouvelle entité réunit des personnes issues de différents horizons politiques : ceux qui faisaient partie ou continuent de l'être ) à la famille de la gauche plurielle (USFP, PSU, PPS et PGVM), au mouvement amazigh, à la mouvance islamiste et même une ancienne membre du PAM. La création du Mouvement vigilance citoyenne est «le fruit de la nouvelle constitution, accordant une place privilégiée à la société civile», assure, dans des déclarations au Soir échos, son président Amiyare Abdelmoutaleb, un ancien du PSU. A notre question de savoir si MVC est une association laïque, notre interlocuteur répond par la négative, estimant que «parmi les fondateurs, il y a Mustapha Grine qui représente une sensibilité islamiste». «Notre mouvement n'est nullement le prolongement du MTD ». Abdelmoutaleb Amiyare, président du MVC. Le MVC se définit comme «une instance nationale civile et indépendante». Son champ d'action est l'évaluation des mécanismes de la gouvernance et de l'Etat de droit à travers «le renforcement des fonctions participatives, et de contrôle que doit assurer la société civile, et par l'appui des forces du modernisme pour un Etat civil et démocratique, régi par le droit, la souveraineté de la loi et l'égalité sociale», annonce sa plate-forme. Cette nouvelle structure n'est pas sans rappeler le Mouvement de tous les démocrates de Fouad Ali El Himma, d'ailleurs deux de ces membres fondateurs siégent dans le tour de table du MTD. « Notre mouvement n'est nullement le prolongement du MTD, de même que nous avons pas l'intention de se transformer en parti politique », assure Amiyare. Le MVC voit grand, il compte mener des études sur plusieurs dossiers avec une prédilection toute particulière sur les modes de protection sociale, les impôts, les prêts et la couverture médicale. Autant de sujets nécessitant un budget conséquent. « Nous allons compter sur nos propres moyens pour la réalisation de ces objectifs », conclut Abdelmoutaleb Amiyare.