Ce week-end se déroulera la Journée de l'enfant consacrée aux orphelins et la semaine prochaine aura lieu l'exposition-vente Interactions en faveur des personnes à mobilité réduite. La journée de l'enfant Le 3 juillet, dans une ferme de Bouskoura, 200 enfants (de 6 à 9 ans) de différents orphelinats (Sidi Bernoussi, Sidi Othmane, l'Heure Joyeuse, Al Ihssane, Bayti) pourront participer dans la joie et dans la bonne humeur à diverses activités : toboggans et aires de jeux gonflables, football, volley-ball, ateliers bijoux et pâtes à modeler, chasse aux trésors, spectacle de magie et acrobatie. Un atelier de peinture ravira les plus créatifs et chaque orphelinat repartira avec une toile géante peinte par des artistes en herbe. Un barbecue et de nombreuses pâtisseries et confiseries sont prévues pour les plus gourmands. Une remise de cadeaux (vêtements, accessoires sportifs, cahiers, stylos…) animée par un magicien clôturera cette belle journée. A l'origine de ce concept, Leila Haddioui, une jeune Marocaine qui travaille dans la finance à Londres. Entre deux jobs, elle a décidé de mettre son temps libre au service des orphelins et a entraîné dans son projet sa famille et une équipe de bénévoles très motivés. Marquée enfant par une kermesse organisée dans un orphelinat, elle nous a confié adorer s'investir dans le social et souhaite aujourd'hui créer une association pour qu' au moins deux fois par an, «les orphelins passent une journée de rêve». De nombreux sponsors la soutiennent : Food & goods, Somagec, Atlantis food, Coca Cola, Lee Cooper, Havaianas, Esme sweet, Mini brahim, Arbor, Churasracaria, Aladin, Gapi, Simplify, Aiguebelle, Lotus, Afriquia, Nomad events, Ks Events, Kam's expo Valerie Jarmache Consulting, Carre Rosa, Kawoua, Gossip Art Café, Vignes Challenger, Soda LMU, Les Moulins d'El Jadida, … Autre lieu, autre contexte. Amina Slaoui, la vice-présidente de l'AMH (Amicale marocaine des handicapés) a demandé à l'artiste- plasticienne Amina Agheznay de faire un atelier avec des femmes handicapées du Centre hospitalier Noor. « En utilisant leur savoir-faire, on a réalisé des bijoux, quelques sacs et écharpes », explique Amina. Résultat ? Une collection de bijoux-objets à partir des techniques du crochet, du macramé et du « lmramma » qui sera présentée et mise en vente du 8 au 18 juillet à la galerie Shart (12 rue El Jihani à Casablanca). Le produit de la vente sera intégralement versé à ces femmes en situation précaire. Durant cette exposition seront également montrées une vidéo réalisée par Patrick Arnoux sur une musique composée par DJ Mood ainsi qu'une série de photographies des artistes Kenza Benamour et Hicham Gardaf qui se sont immergés pendant quelques jours au Centre Noor pour capter le quotidien de ces patients. Cette exposition a lieu dans le cadre d'une campagne plurimédias de sensibilisation sur la situation des personnes handicapées au Maroc, lancée par l'AMH. Au Maroc, les personnes handicapées (1,330 million) sont complétement marginalisées ((72% sont sans instruction, 88% sans emploi) et cette campagne qui les met en scène dans différentes situations de discrimination et d'exclusion auxquelles elles sont confrontées tous les jours a pour objectif de les faire passer « du statut de citoyens à part à celui de citoyens à part entière ». Deux actions qui font appel à la culture, au sport et à la solidarité pour mettre en lumière des personnes qui sont habituellement dans l'ombre. Avec 23 000 adhérents, l'Amicale marocaine des handicapés est l'Association de référence pour les personnes en situation de handicap au Maroc. Cette ONG (organisation non gouvernementale) à but non lucratif est née en 1992 d'une révolte contre la situation préoccupante des personnes handicapées au Maroc. Elle les accompagne pour la réalisation de leur projet de vie en leur accordant un soutien matériel, des conseils, de la formation, de l'emploi, des loisirs,… Elle œuvre pour la protection des droits humains des personnes en situation de handicap, le changement d'attitude et la sensibilisation de la société à leurs besoins spécifiques, et elle contribue à l'édification des infrastructures nécessaires à leur rééducation et à leur réinsertion : construction de centres de rééducation, de structures de formation et d'intégration professionnelle,… Aucun article en relation !