Encore une fois, les greffiers, durant trois jours, battront la pavé pour la concrétisation des mêmes revendications il y a un an, à savoir, l'élaboration de leur statut fondamental. La Confédération démocratique du travail (CDT) organisera, le mercredi 5 janvier à partir de 10 heures, une petite marche à partir du parlement pour s'achever au siège de la primature. Tensions au ministère de la Justice. Au département de Mohamed Naciri, l'année commence sous le signe des grèves. Rien de nouveau. Encore une fois, les greffiers, durant trois jours, battront le pavé pour la concrétisation des mêmes revendications d'il y a un an, à savoir l'élaboration de leur statut fondamental. A cette annonce s'ajoute également la décision prise par le syndicat national de la justice, affilié à la Confédération démocratique du travail CDT d'organiser, le mercredi 5 janvier à partir de 10 heures, une petite marche à partir du parlement pour s'achever au siège de la primature. La centrale de l'inamovible Noubir Amaoui, fidèle à sa ligne de conduite, tiendra sa « marche » sans aucune concertation avec les autres syndicats du secteur. Ce débrayage en plus de la marche, a visiblement forcé le gouvernement à sortir de sa léthargie, pour entamer un dialogue avec les centrales sur le dossier du cahier revendicatif des greffiers. Le Mercredi, jour de la marche de la CDT, il est prévu qu'une commission interministérielle, composée des départements des Finances, Enseignement, Modernisation des secteurs publics et Santé, tient une réunion pour traiter les revendications des fonctionnaires, et tenter de se mettre d'accord sur les concessions que pourrait céder le gouvernement aux syndicats. Cette rencontre n'est en effet que le prélude à un nouveau round du dialogue social, qui n'a pas eu lieu durant l'automne. Les syndicats, préoccupés par des affaires internes : congrès à l'UMT et à la FDT et bisbilles à l'UNTM, avec deux directions qui se disputent la légitimité, n'ont pas forcé le gouvernement à reprendre les sessions d'un dialogue social, dont la crédibilité est bien entamée. De son côté, l'équipe de Abbas El Fassi s'est fortement accommodée de cette situation, puisque la loi de Finances n'a pas prévu des hausses de salaires pour le personnel de la fonction publique. Pour meubler ce vide, le gouvernement devrait proposer aux représentants des cinq syndicats, la fameuse révision de la grille des salaires. Un projet annoncé, en 2008, par le RNIiste Mohamed Abbou, à l'époque ministre de la Modernisation des secteurs publics, et dont les résultats de l'étude, confiée à un cabinet d'experts, devra être présentée, incessamment, par l'istiqlalien Saâd Alami. La révision de la grille des salaires, une fois effective, se traduira par des hausses des émoluments des fonctionnaires. Plusieurs syndicalistes manifestent, déjà, leurs oppositions à cette initiative. Selon eux, elle s'apparente plutôt à des primes et non à de véritables augmentations. Ce débrayage en plus de la marche, a visiblement forcé le gouvernement à sortir de sa léthargie, pour entamer un dialogue avec les centrales sur le dossier du cahier revendicatif des greffiers