Après sa position sur les incidents de Laâyoune, l'ONG basée à New York, vient de publier, le mercredi 15 décembre, un communiqué saluant la politique du gouvernement reconnaissant les prénoms amazighs en tant que « prénoms marocains ». La lune de miel entre Human Rights Watch et le Maroc se poursuit. Après sa position, plus au moins proche de celle du Maroc, sur les incidents de Laâyoune, l'ONG basée à New York vient de publier, le mercredi 15 décembre, un communiqué saluant la politique du gouvernement reconnaissant les prénoms amazighs en tant que « prénoms marocains ». Sarah Leah Whitson, responsable de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW, soutient que « l'initiative du Maroc de réduire les restrictions sur les parents de choisir les prénoms de leurs enfants va dans le sens de plus de respect de reconnaissance de la diversité ethnique et culturelle des habitants du Maroc ». Ce satisfecit de Human Rights Watch s'appuie, comme stipule le même communiqué, sur des témoignages que l'ONG a recueillis auprès d'associations amazighes. HRW note, par ailleurs, une nette réduction des plaintes des parents amazighs et ce depuis la publication, en avril 2010, de la circulaire du ministère de l'Intérieur. Toutefois, l'association souligne que « le caratère marocain » de ces prénoms constitue encore un verrou devant la levée totale des restrictions qui se dressent devant les prénoms amazighs. Cette position de Human Right Watch sur une question sensible qu'est celle des prénoms amazighs risque de lui coûter une volée de bois vert de la part de certains radicaux de mouvements amazighs, comme c'était le cas avec les polisariens de l'intérieur comme des camps de Tindouf, non contents que HRW adopte une position proche de la version donnée par les autorités marocaines, sur le démantèlement du camp Gdeim Izik, le 8 novembre à Laâyoune. Par ailleurs, il y a lieu de noter que le Maroc a la cote dans les rapports des ONG internationales des droits de l'Homme. Outre HRW, Amnesty et FIDH ( Fédération internationale des droits de l'Homme) ont adopté, sur la base d'enquêtes au Sahara, des positions qui riment, dans une certaine mesure, avec celle du Maroc.