La centrale se dirigie vers une rupture avec l'ére du zaïm qui a prévalu pendant les 55 ans de règne sans partage de Benseddik sur l'UMT. Au sein de la commission, la discussion concerne toutes les questions, il n'y a plus de tabou. Reste la question des finances de la centrale. Comment feront Miloudi Mokharik, l'actuel ccordinateur national, et ses proches pour que les congressistes puissent adopter le rapport financier de 15 ans d'exercice, sachant que la dernière grand-messe de l'UMT remonte à 1994 ? Les préparatifs du prochain congrès de l'UMT, prévu les 11 et 12 décembre, vont bon train. La commission chargée de ce rendez-vous s'est réunie, mardi et mercredi derniers, pour mettre au point le statut fondamental de l'UMT de l'après-Benseddik. Une cadence qu'elle compte poursuivre jusqu'au jour du congrès. Une source ayant assisté à ces réunions précise que «la centrale se dirigie vers une rupture avec l'ére du zaïm qui a prévalu pendant les 55 ans de règne sans parage de Benseddik sur l'UMT. Au sein de la commission, la discussion concerne toutes les questions, il n'y a plus de tabou». Avec à la clé «l'introduction de mesures à même d'instaurer les bases les plus élémentaires de la démocratie. C'est dans ce contexte qu'entre la proposition de limiter les mandats du secrétaire général à uniquement deux mandats de trois ans chacun», ajoute la même source. De quoi rassurer certains prétendants sur leurs chances d'accéder un jour au gouvernail de l'UMT. Une proposition qui n'est que la concrétisation de la réunion secrète tenue entre les têtes d'affiche de la centrale au lendemain du décès de Benseddik. Reste la question des finances de la centrale. Comment feront Miloudi Mokharik, l'actuel ccordinateur national, et ses proches pour que les congressistes puissent adopter le rapport financier de 15 ans d'exercice, sachant que la dernière grand-messe de l'UMT remonte à 1994 ? La pilule sera dure à avaler, à moins qu'un consensus s'intalle entre les différentes sensibilités, de gauche comme de droite, qui composent le syndicat, pour ne pas ouvrir la boîte de Pandore et éviter ainsi que l'après-Benseddik ne commence infirme et boiteux. Une option qui risque de remettre tout ce monde en question. Une sous-commission est chargée par ailleurs du décompte des biens de la centrale. Une tâche qui est loin d'être une sinécure, sachant l'opacité qui a marqué la gestion de la chose financière au sein de l'UMT, au point de devenir une marque déposée de la centrale.