La direction de l'hebdomadaire marocain «Assahrae al Ousbouiya» n'a toujours pas de nouvelles sur le sort qui sera réservé aux deux journalistes marocains arrêtés, vendredi, par les services de sécurité à Tindouf. Le syndicat de la presse organise un sit-in devant l'ambassade algérienne à Rabat. (Suite de la Une) par m.e.h & m.e.f … Par ailleurs, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a appelé dimanche à un sit-in devant l'ambassade algérienne à Rabat le 20 septembre, pour réclamer la libération immédiate des deux journalistes marocains d'Assahra Al Ousbouaia «arrêtés à Tindouf par les services de sécurité algériens depuis vendredi à Tindouf en toute illégalité». Les deux journalistes, Hassan Tigbadar et Mohamed Slimani, se sont rendus à Tindouf pour assurer la couverture médiatique du retour aux camps de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. Le SNPM a également appelé les autorités algériennes à permettre aux deux journalistes marocains d'exercer leur travail sans aucune restriction, affirmant poursuivre avec une grande inquiétude leur arrestation dans un hôtel de Tindouf. Ce n'est pas la première fois que les autorités algériennes refoulent ou arrêtent des journalistes marocains. Le mois de juillet 2009, un journaliste d'Assahra Al Ousbouia, a été refoulé de l'aéroport d'Alger où il venait juste d'arriver pour un reportage en Algérie à l'invitation de certaines ONG algériennes. Le 2 novembre de la même année, Me Lhbib Hajji et un journaliste d'Assahrae Al Ousbouiya avaient été arrêtés puis refoulés vers le Maroc, par les services de sécurité algériens à leur descente d'avion à Alger. L'avocat a été mandaté pour porter plainte auprès du tribunal compétent à Alger contre l'Etat algérien pour l'enlèvement, la séquestration et la torture durant 25 ans de 41 membres de l'ASM. En 2005 quatre journaliste, Izana Laâroussi et Mounir El-Kantaoui du journal «Al-Bidaoui», Chafaî Mohamed Salem du quotidien «Al-Ahdath Al-Maghribia» et Maa El-Aynine Ahmed Al-Hiba du journal «Assahra Al-Ousbouiya, avaientt été refoulés après avoir été retenus par la police à l'Aéroport Houari Boumediène. Selon Ahmed Reda Taouni, avant le départ des deux journalistes, le ministère de la Communication algérien a été avisé tout comme l'ambassade algérienne à Rabat et le département des Affaires étrangères. Enfin toutes les formalités avaient été effectuées, affirme la même source.