Un sénateur américain envisage de présenter un projet de loi classant le « Polisario » comme organisation terroriste    Liaison fixe du Détroit de Gibraltar: Le Maroc et l'Espagne renforcent leur partenariat en matière de numérisation et d'ingénierie    Casablanca: interpellation d'un ressortissant français d'origine algérienne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international    Fortes pluies parfois orageuses, rafales de vent localement fortes avec chasse-poussières, de vendredi à dimanche, dans plusieurs provinces du Royaume (Bulletin d'alerte)    Le président Macron visite le pavillon du Maroc, invité d'honneur du Festival du livre de Paris    Mehdi Bensaid inaugure le Pavillon du Maroc, invité d'honneur du Festival du Livre de Paris 2025    Safi, écrin du septième art : Des Journées de cinématographiques entre éclats, débats et perspectives    Washington à De Mistura : «L'autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution»    France : «La souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n'est plus un sujet en discussion», répond le porte-parole du Quai d'Orsay    France : «Morocco's sovereignty over Western Sahara no longer up for discussion»    Italy's PharmaNutra signs distribution deal in Morocco, expanding to 88 countries    Maroc - France : La Marine royale Marocaine devient responsable de la production des cartes marines    Crise entre le Mali et l'Algérie : Les maliens manifestent devant l'ambassade d'Algérie à Bamako    L'Amérique du Sud soumet une candidature officielle pour un Mondial 2030 à 64 équipes    Italie : L'hommage du photographe Nicola Fioravanti au Maroc    Izza Edéry-Génini signe un documentaire sur les moines de Toumliline    Maroc Telecom et Zoho s'allient pour accélérer la transformation digitale des entreprises au Maroc    La Chine répond à l'escalade commerciale de Washington par un Livre blanc : un appel au dialogue et au multilatéralisme plutôt qu'à l'affrontement    Talbi Alami appelle à une mobilisation active pour un Maroc fort et unifié    Basket African League : Le Fath s'incline face aux Rivers    CAN U17 : Sénégal ou Côte d'Ivoire, lequel affrontera le Maroc en demi-finale ?    CAN U17 / CAF : « Ziyad Baha, sous haute surveillance paternelle »    CAN U17 : Le Maroc bat l'Afrique du Sud et va en demi-finale    Cours des devises du vendredi 11 avril 2025    Challenge N°963 : Du 11 au 17 avril 2025    1,65 million de dirhams pour l'alimentation électrique du réseau d'eau potable entre Ouarzazate et Skoura    L'ONCF lance sa nouvelle application mobile « ONCF VOYAGES » pour une expérience client plus simple et plus pratique    Morocco advances to Afcon U17 semi-finals with 3-1 victory over South Africa    Un inspecteur de police contraint de faire usage de son arme de service à Kénitra face à un forcené    Yasmina Alaoui devient la première femme à présider le Conseil régional des notaires de Rabat    L'Humeur : Milieu du spectacle, lieu de violences sexistes    CNDP alerte : On ne joue pas avec les données à caractères personnel !    Sahara : l'option marocaine en voie de légitimation onusienne    L'ambassadeur d'Egypte au Maroc salue le rôle de S.M. le Roi dans le soutien à la cause palestinienne    Politiques sociales : Le Maroc plaide pour une plus grande implication mondiale de l'Afrique    CAN U17 (Quarts de finale): Le Maroc bat l'Afrique du Sud et va en demi-finale    Le Bénin crée le « Cotonou Comedy Festival »    Inauguration du Festival du Livre de Paris 2025, le Maroc invité d'honneur    Festival du Livre de Paris : Le choix du Maroc comme invité d'honneur s'inscrit dans la dynamique du partenariat bilatéral d'exception    Bourse de Casablanca : ouverture en territoire positif    Droits de douane : Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits US et saisit l'OMC    Premier League : Mohamed Salah prolonge avec Liverpool au-delà de 2025    Rangers : Double nomination pour Hamza Igamane aux trophées de la saison 2024-2025    Festival du livre de Paris. La Kabylie expose en force    Un parti syrien salue la position américaine sur le Sahara marocain et appelle Damas à rompre ses relations avec le Polisario    France : Révélations sur un projet d'assassinat potentiellement orchestré par l'Algérie    Fuite de données à la CNSS : les employés marocains du Bureau de liaison israélien exposés    50e anniversaire des relations diplomatiques : échanges de félicitations entre S.M. le Roi Mohammed VI et le président philippin Ferdinand Romualdez Marcos Jr    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Crise : Quel mode de croissance choisir ?
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 08 - 2010

«Les équilibres macroéconomiques devraient continuer à connaître une détérioration et accroître les besoins de financement»
La prédominance des secteurs de biens non échangeables met en question le degré d'ouverture de l'économie nationale.
Détérioration des équilibres macroéconomiques, déficit commercial, déficit budgétaire… telles sont les conséquences de la politique économique orientée vers la demande interne poursuivie par le Maroc surtout dans ce contexte de crise. Certains diraient que ces fragilités occultent tout de même quelques performances comme les taux de croissance affichés en 2009 (5%) et 2010 (4%), dues principalement à la consolidation de la demande intérieure. Ce qu'il faut savoir aussi c'est que cette croissance est tirée essentiellement par les secteurs de biens non échangeables (immobilier…), qui représentent un manque à gagner en termes de productivité. Ce qui met en question le degré d'ouverture de l'économie nationale, comme l'a bien souligné à maintes reprises Mohamed Chafiki, directeur des études et des prévisions financières au ministère de l'Economie et des finances.
Une ouverture promue depuis longtemps mais sans retombées concrètes sur les besoins de croissance. Et c'est justement là où l'on peut se demander si une politique économique orientée vers l'extérieur, davantage dépendante des fluctuations des marchés internationaux serait la bonne voie.
La nouvelle stratégie pour le renforcement du commerce extérieur marocain «Maroc export plus», les différents accords de libre échange signés… ne sauraient être un levier pour un changement de mode de croissance. Les vulnérabilités de l'offre exportable ne sont plus à démontrer : manque de compétitivité, hausse des coûts de production, pression fiscale élevée, difficultés d'accès au financement, complexité des procédures administratives, avait précisé Abdellatif Belmadani, ex-président de l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX) lors d'une rencontre à Casablanca.
Aux yeux des économistes, il paraît donc clairement qu'asseoir une base industrielle solide au lieu de continuer d'ériger le Maroc comme une plateforme commerciale par excellence, est le bon chemin pour accélérer la transformation du mode de croissance de l'économie vers l'extérieur.
Cette transformation industrielle ne peut émaner que d'un éventuel transfert de technologie opéré par les investisseurs étrangers en contrepartie, entre autres, de leur implantation. C'est d'ailleurs l'une des revendications que ne cesse Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de brandir à chaque occasion : «Il faut activer l'effet compensation technologique», a-t-il recommandé. Nul ne peut d'ailleurs contester les défis levés à travers la stratégie industrielle «Emergence» qui consiste à identifier les métiers mondiaux du Maroc (automobile, aéronautique, électronique…). Certains observateurs se demandent toujours à quoi sert donc de débourser des milliards et de déployer des efforts colossaux en vue d'attirer des investisseurs étrangers si, en fin de compte, on se retrouve avec zéro échanges de savoir-faire et de technologie. L'histoire nous enseigne : à défaut de ce transfert de technologie, les dragons asiatiques n'auraient-ils pas pu atteindre leur niveau de développement acquis aujourd'hui ?
Dans la foulée, quel mode de croissance choisir alors ?
Les scénarios prévisionnels pronostiqués par le Haut commissariat au plan (HCP) montrent qu'à moyen terme (horizon 2015), la croissance économique continuerait à être tirée principalement par la consommation finale et l'investissement. Pour Ahmed Lahlimi, «Les équilibres macroéconomiques devraient continuer à connaître une détérioration et à accroître les besoins de financement dont nous avons évalué les conséquences en termes d'endettement direct total et en emprunts extérieurs et IDE».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.