Les deux tendances ont sérieusement réduit le niveau de leurs revendications. La grève n'est plus à l'ordre du jour. Un vide juridique qui n'a pas, pour autant, empêché ce syndicat à appeler à la grève du 8 février dernier. Visiblement conscient de cette carence, «l'USPTM a tenu, le dimanche 18 juillet au siège de la Chambre de commerce et d'industrie, une assemblée ordinaire pour le renouvellement du bureau, qui est, désormais, composé de 31membres», nous confie Mahdi. «C'est une opération nécessaire pour que notre syndicat entame une nouvelle phase», estime-t-il. Certes, cette opération est nécessaire, notamment après que plusieurs membres de l'ancien bureau ont quitté le navire de l'USPTM. «Nous souhaitons la bienvenue à toutes les personnes qui ont une base». Et le code de la route dans tous ses bisbilles entre patrons de syndicats? Les deux tendances ont sérieusement réduit le seuil de leurs revendications. La grève n'est plus à l'ordre du jour, c'est un constat. Seulement, c'est sur le volet social que les deux syndicats concentrent le maximum de leurs efforts. Une main tendue au ministre de l'Equipement et du transport en attendant la réponse de ce dernier. Rejoindre le peloton, à la dernière minute, est souvent synonyme d'efforts et, dans le cas du code de la route, de concessions. Les deux courants tendent la main au ministre des Transports et de l'équipement, en attendant la réponse de ce dernier.