C'est officiel : Le général Adbelghani Hamel a été installé, mercredi, dans ses fonctions de directeur de la police en Algérie. Il succède à Ali Tounsi assassiné le 25 février 2010, au cours d'une réunion, dans son bureau par l'un de ses subalternes. La rumeur avait laissé entendre que son assassinat était un acte de démence. En vérité, il a été atteint de plusieurs balles tirées par un de ses collaborateurs sur lequel pesaient de graves présomptions de corruption portant sur l'achat de pièces de rechange pour des hélicoptères destinées à la police algérienne. L'assassin avait ensuite retourné l'arme du crime contre lui. Le nouveau chef de la police algérienne, le général Hamel occupait le poste de chef de la garde présidentielle, c'est dire sa proximité avec le président Abdelaziz Bouteflika. Cette nomination dénote la volonté du président algérien d'avoir un oeil sur la police de ce pays qui lutte encore contre le «terrorisme résiduel». Le général Hamel a été nommé à ce poste délicat peu après le dernier remaniement ministériel, lequel a connu l'arrivée aux commandes du ministère de l'Intérieur de Ould Kablia en remplacement de Yazid Zerhouni «promu» au grade de vice-premier ministre. La presse algérienne évoque déjà un duo Hamel-Oul Kablia pour assainir la police du voisin de l'Est. Hamel est appelé à résorber ou du moins à limiter la criminalité qui sévit en Algérie comme le montre la multiplication des enlèvements de personnes par des groupes criminels, face auxquels la police est impuissante. Récemment, à Tiziouzou,que c'est la population elle-même qui a libéré un otage