Les Echos quotidien : Quels sont les avantages comparatifs de l'oxo-biodégradable dans le secteur de la sacherie ? Edwin Sluismans : Que ce soit par rapport au plastique ou au papier, le plastique oxo-biodégradable présente un certain nombre d'avantages non négligeables. À commencer par la possibilité de le produire à très grande échelle, contrairement au papier. De plus, les besoins en eau et en énergie pour la fabrication de l'oxo-biodégradable sont divisés par 5. Les récentes conventions signées augurent de bonnes perspectives ? Les cinq conventions signées à l'occasion de la journée de la Terre nous permettent de voir de bonnes perspectives de développement pour le plastique biodégradable. Dans ce cadre, il y a une convention avec les pharmacies qui reçoivent près de 1 million de clients par jour, donc autant de sacs en plastiques au minimum. Une deuxième convention a été signée avec les grandes et moyennes surfaces, qui sont également très gourmandes en consommation de sacs plastiques, et une troisième concerne les PME. Ces conventions sont sous pilotage du ministère du Commerce et de l'industrie. Mais d'autres ministères sont concernés et présents avec nous à l'exemple du ministère de la Santé et celui de l'Intérieur. Ces conventions couvrent-elles une grande partie de la consommation en sacherie au Maroc ? Il faut dire que ces grands consommateurs de sacherie ne représentent que 20% environ de la consommation globale au Maroc. C'est pourquoi nous avons noué des partenariats avec des plasturgistes en leur fournissant l'additif d2w. Le but c'est d'assurer la pénétration du plastique oxo-biodégradable auprès de leurs clients, lesquels, à leur tour, pourront le fabriquer.