«L'ensemble des secteurs en rapport avec l'agriculture, notamment ceux relatifs aux produits alimentaires et à la santé animale sont encadrés par des médecins vétérinaires qui ont suivi leur formation au Maroc», a souligné Mohamed Bakkoury, président de l'Association Nationale des Vétérinaires du Maroc (ANVM). En marge du 28e congrès vétérinaire maghrébin, dont les travaux ont pris fin samedi à Marrakech, Bakkoury a rappelé que cette discipline a vu le jour en 1970 au sein de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, notant que cette science a connu un développement remarquable comme en témoigne le nombre de médecins spécialistes formés et qui est estimé actuellement à 1.500 vétérinaires. «Le Maroc est un leader dans ce domaine à l'échelle maghrébine et les vétérinaires marocains font montre d'une grande compétence et d'un professionnalisme confirmé à même de leur permettre de jouir d'un grand respect au sein des organisations internationales spécialisées», a-t-il fait observer. Concernant l'ANVM, en tant qu'instance professionnelle, Bakkoury a fait remarquer qu'elle joue un rôle de taille en matière de sensibilisation, d'information et de formation, relevant que le médecin vétérinaire de par son intervention pour atténuer les effets des résidus d'origine animale sur l'environnement et la rationalisation de l'utilisation des antibiotiques et antiparasitaires, contribue ostensiblement à l'amélioration de la santé publique et à la protection de l'environnement. Les participants à ce congrès, initié sous le patronage royal par l'ANVM, se sont penchés sur des thématiques se rapportant à «la résistance aux antibiotiques et aux antiparasitaires en médecine vétérinaire», «les systèmes de surveillance des résidus des traitements en médecine vétérinaire» et «la gestion des déchets d'origine animale». Initiée sous le thème «le rôle des sciences vétérinaires dans la protection de l'environnement et de la santé publique», cette rencontre a connu la participation de quelque 500 participants représentant de l'UMAVET, des professionnels du secteur ainsi que des experts de la FAO. À l'ordre du jour, figuraient aussi quatre ateliers traitant de «la surveillance et la lutte contre les maladies vectorielles», «les nouveautés dans la vaccination du poulet», «les techniques courantes de laboratoire aidant au diagnostic dans les cabinets vétérinaires» et «l'assurance qualité des produits dans les abattoirs avicoles».