Rien n'aurait changé à El Ejido Dix ans après les fameux évènements racistes d'El Ejido, la situation des travailleurs immigrés est toujours marquée par la précarité, selon les ONG de défense des droits de l'Homme et des immigrés en Espagne. «La situation n'a pas changé pour le meilleur», s'insurge l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME). Considérés comme l'une des émeutes à caractère racial les plus déplorables qui soient jamais survenues en Espagne, les événements d'El Ejido (Andalousie, province d'Almeria), en février 2000, se sont déclenchés après le meurtre de trois Espagnols par des immigrés. Trois jours durant (du 5 au 7 février), une véritable chasse à l'immigré va avoir lieu dans cette localité andalouse, célèbre pour ses milliers d'hectares de serres implantées et entretenues grâce à la main-d'œuvre immigrée, notamment marocaine. Le Parlement de l'enfant prépare sa prochaine session Les travaux de la 2ème session régionale du Parlement de l'enfant, au titre de l'année 2010, organisée par l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), ont pris fin dimanche à Agadir. Les travaux de cette session ont été marqués par l'organisation d'une série de réunions destinées à l'examen de plusieurs questions portant sur l'enfance, au niveau des cercles, provinces et préfectures relevant des régions du Sud. Les participants à cette session ont débattu des moyens d'implication des enfants parlementaires dans la préservation de l'environnement et la stratégie nationale pour l'enfance et la jeunesse. L'idéologie en débat à Tunis «Le roman arabe et l'idéologie» est le thème d'une conférence qui sera organisée dans la ville tunisienne de Gabès du 26 au 28 février. Des hommes de lettres et des intellectuels venant de plusieurs pays arabes dont le Maroc, représenté par le romancier Ahmed El Madini, prendront part à cette manifestation pour débattre de questions ayant trait au roman arabe et à l'idéologie. Profanation de la mosquée de Saint-Etienne Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a exprimé, lundi, sa «profonde indignation» face à la profanation de la Grande Mosquée de Saint-Etienne (centre-est) où des croix gammées et des inscriptions racistes et islamophobes ont été peintes sur ses murs dans la nuit de dimanche à lundi. «Le CFCM exprime sa profonde indignation face à ces actes de profanation qui se sont multipliés de façon très inquiétante», indique un communiqué du Conseil transmis à l'agence de presse MAP. Devant cette poussée alarmante d'actes islamophobes visant les lieux de culte, le CFCM «lance un appel pressant aux pouvoirs publics français pour tout mettre en œuvre afin d'arrêter et punir sévèrement les profanateurs de ces lieux de paix, de prière et de recueillement», ajoute la même source. Au moment où le gouvernement français s'apprête à faire le point sur le débat relatif à l'identité nationale, le CFCM demande solennellement de faire figurer parmi ses préconisations la mise en place d'une commission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France.