Les marchés des actions européens ont terminé en nette hausse, à l'exception de Zurich, grâce aux chiffres supérieurs aux attentes du produit intérieur brut (PIB) américain publiés en début d'après-midi. L'économie américaine affiche en première estimation une croissance de 5,7% en rythme annualisé, la plus forte depuis plus de six ans, alors que les marchés anticipaient en moyenne un chiffre de 4,6%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a terminé la séance en hausse de 9,65 points, soit 0,96%, à 1.011,38 et à Paris, le CAC 40 a clôturé sur un gain de 50,67 points (+1,37%) à 3.739,46. Sur la semaine, le FTSEurofirst 300 accuse un repli de 1,32% et le CAC 40 une baisse de 2,13%. Le mois de janvier se solde par un recul de 3,29% de l'indice européen, sa plus mauvaise performance depuis février dernier, et de 5% pour le CAC 40. Les performances américaines compensent Le PIB américain a relégué, au moins provisoirement au second plan, les inquiétudes suscitées par les finances publiques de la Grèce, qui avaient fait perdre 8% en sept séances au CAC 40. «La problématique de la dette grecque n'a pas eu d'impact sur les marchés d'actions, mais sur la performance relative de l'Europe par rapport aux Etats-Unis», estime Tristan Abet, stratégiste chez CA Cheuvreux. «Après cette sur-réaction à la baisse des marchés européens, ils rattrapent un peu leur retard avec la stabilisation du jour à Wall Street». Le rebond de ce vendredi a notamment bénéficié aux valeurs bancaires, dont l'indice de référence DJ Stoxx a gagné 1,75%. Roche a cédé 1,33% à quelques jours de la publication de ses résultats, faisant tomber dans le rouge l'indice SMI zurichois.