Après des séances de grandes hausses, la Bourse de Paris a fini sa séance du mardi d'avant-hier par un recul de 0,1%. Même tendance a été enregistrée à Wall Street. La Bourse de Paris a fini par s'enfoncer dans la zone rouge, le mardi 6 février, en fin de séance. La place boursière française a été victime du repli des marchés américains dans l'attente du discours du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, devant la Chambre de commerce d'Omaha. Le CAC 40, qui s'était maintenu en hausse durant la quasi-totalité de la séance, a clôturé en baisse de 0,1% à 5678,8 points après avoir touché un plus bas niveau de 5.670,5 points dans les derniers échanges, dans un volume de 4,5 milliards d'euros. L'indice avait établi un plus haut de 5.699,3 points courant l'après-midi. Ailleurs en Europe, Londres a progressé de 0,4%, tandis que Francfort terminait non loin de son point d'équilibre. Du côté des indices paneuropéens, l'Euro Stoxx 50 progressait de 0,1%. A New York, les marchés d'actions évoluaient en net repli à la mi-journée du mardi d'avant hier, le Nasdaq a chutté de 0,1%. Les cours pétroliers, en hausse depuis le début de la semaine, continuent leur marche en avant, avec un baril de brut léger américain en hausse de 40 cents à 59,2 dollars. Sur le plan sectoriel, la pharmacie (+0,85%) et les services collectifs (+0,65%) ont affiché les meilleures performances en Europe. Parmi les plus fortes baisses, on retrouvait essentiellement le secteur de l'énergie (-0,6%) après les résultats décevants du géant britannique BP. A Paris, Peugeot s'est apprécié de 2,6% (plus forte hausse du CAC), alors que Christian Streiff a pris aujourd'hui la tête de PSA Peugeot Citroën, en remplacement de Jean-Martin Folz. Steria a fini en hausse de 3,1% après avoir fait état d'un chiffre d'affaires de 356,4 millions d'euros au quatrième trimestre, en croissance organique de 10,7% et indiqué que sa marge opérationnelle serait supérieure à 7% en 2006. Atos Origin a grimpé de presque 4%, alors que Deutsche Bank est passé de «conserver» à «achat» sur le groupe de services informatiques, avec un objectif de cours maintenu à 51 euros.