De bonnes nouvelles pour les futurs immigrants au Canada. Le gouvernement canadien vient de prendre des mesures de taille qui devraient atténuer les difficultés auxquelles sont confrontés ces rêveurs d'Eldorado pour leur intégration dans le marché du travail. Selon les déclarations de Peter Kent, ministre d'Etat aux Affaires étrangères (Amériques), grâce à un nouveau projet financé par le gouvernement, ces nouveaux arrivants au Canada recevront l'aide dont ils ont besoin pour mieux intégrer le marché du travail. «Attirer et retenir les meilleurs travailleurs étrangers pour répondre aux défis actuels et futurs du marché du travail est essentiel au succès économique à long terme du Canada», a déclaré le ministre. Autre mesure monumentale en vue, qui s'attaque à un problème fondamental et récurrent chez les immigrants, serait également en cours de discussion avec les partenaires d'immigration. Il s'agit de l'élimination des obstacles à la reconnaissance des qualifications et des titres de compétences étrangers, bête noire des immigrants. Plusieurs professions sont concernées Dans ce cadre, un programme de reconnaissance de titres de compétences étrangers aidera les nouveaux à bien intégrer le marché du travail en leur offrant un ensemble exhaustif d'outils en ligne avant même leur arrivée au pays, indique-t-on. Dans le même cadre, ce ne sont pas moins de 50 millions de dollars qui ont été investis pour collaborer avec les provinces et les territoires canadiens. «Ces outils en ligne fourniront aux travailleurs qualifiés étrangers l'information nécessaire dès le moment où ils auront décidé de s'établir au Canada, c'est-à-dire des renseignements sur la formation linguistique, le marché du travail, le mentorat et les techniques de recherche d'emploi», selon la même source. Autre mesure de taille, qui avait été annoncée le mois dernier, et qui porte sur la mise en place d'un plan, celle qui permettrait à des immigrés qui formulent une demande de reconnaissance de leurs qualifications professionnelles acquises à l'étranger de recevoir «une réponse en moins d'un an». Ce sont les architectes, les ingénieurs, les pharmaciens, les physiothérapeutes, les ergothérapeutes et les infirmiers qui sont autorisés à figurer dans la première phase du plan. Les médecins, eux, ne devraient pas figurer dans ce plan avant la fin de 2012. La réticence de la profession médicale avait été fortement critiquée par Jason Kenney, ministre fédéral de l'Immigration, surtout que le pays connaît une pénurie de médecins. Il avait demandé aux organismes de réglementation professionnelle de la médecine de proposer l'année prochaine une procédure permettant de savoir dans un délai maximal d'un an si le titre de compétences d'un travailleur formé à l'étranger serait reconnu.