Lors d'une réunion stratégique du comité de pilotage de «l'Offre Maroc», présidée par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, de nouvelles priorités ont été définies pour accélérer la mise en œuvre de cette filière prometteuse. Ce rendez-vous a permis d'évaluer les progrès réalisés et de fixer les prochaines étapes pour attirer davantage d'investissements internationaux dans ce secteur. L'ambition marocaine de se positionner en tant que leader mondial de l'hydrogène vert a franchi un nouveau cap stratégique avec la tenue, le 29 août 2024, d'une réunion décisive du comité de pilotage chargé de «l'Offre Maroc». Présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, cette rencontre fait suite aux Hautes Directives Royales appelant à accélérer la mise en œuvre de l'offre du Maroc dans ce domaine. Elle a permis au comité de procéder à une évaluation approfondie de l'avancement des divers chantiers liés à l'hydrogène vert, en mettant l'accent sur la méthodologie d'évaluation et de sélection des projets à venir. Une attention particulière a été portée sur la définition rigoureuse des critères afin de garantir transparence et équité tout au long du processus. Ont participé à cette réunion, Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur, Nadia Fettah, ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des politiques publiques, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget, ainsi que Tarik Moufaddal, président-directeur général de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (MASEN) et le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable. Un intérêt croissant, gage de pertinence de la stratégie nationale L'un des principaux constats de cette réunion est l'attrait significatif suscité par «l'Offre Maroc», décrite comme «compétitive, intégrée, transparente et pratique». Au centre de cette dynamique se trouve MASEN, qui joue un rôle déterminant. Tarik Moufaddal a annoncé le lancement d'une plateforme électronique dédiée aux investisseurs intéressés par l'hydrogène vert. Cette plateforme, lancée moins de six mois après la publication de la circulaire du Chef du gouvernement concernant la mise en œuvre de «l'Offre Maroc», a déjà reçu près de quarante demandes de projets, un signe fort de la pertinence de la stratégie nationale. Mohcine Jazouli a souligné que ces demandes proviennent de diverses régions du monde, y compris les Etats-Unis, l'Europe, l'Asie, le Moyen-Orient et l'Australie. «Des offres provenant des quatre coins du monde ont été reçues dans ce cadre, notamment des Etats-Unis, d'Europe, d'Asie, du Moyen-Orient, d'Australie et du Maroc,» a-t-il précisé, illustrant ainsi l'attractivité internationale de l'initiative marocaine. Un potentiel géographique exceptionnel Le Maroc a pris des mesures audacieuses pour soutenir le développement de la filière de l'hydrogène vert, notamment en réservant près d'un million d'hectares de terres publiques. Cette assiette foncière considérable est destinée à être utilisée de manière durable et efficace, favorisant ainsi la croissance de cette industrie stratégique. Lors de la réunion, Aziz Akhannouch a réitéré l'importance d'une mise en œuvre rapide et qualitative de l'Offre Maroc, en soulignant que cette stratégie vise à «valoriser les atouts du Royaume et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.» Il faut dire que les atouts du Maroc pour atteindre cet objectif ne manquent pas. Le Royaume bénéficie de conditions géographiques idéales, avec un potentiel renouvelable significatif, notamment dans le solaire et l'éolien. Ce cadre naturel, conjugué à un soutien politique solide, un cadre réglementaire attractif et l'intérêt croissant des investisseurs internationaux, positionne le Maroc à l'avant-garde de la transition énergétique mondiale. Cette position stratégique permettra non seulement de répondre à la demande mondiale croissante en énergie propre, mais aussi de contribuer activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle planétaire.